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«La force insoupçonnée du réconfort»: Pour guérir les blessures

En 2015, à la suite d’un épisode éprouvant, Joël Legendre a dû trouver le moyen de refaire surface. Sans sa famille, ses amis et ses thérapeutes, Joël ne serait jamais passé au travers de la tempête. Dans cet ouvrage apaisant, il puise à même sa propre expérience des histoires touchantes, des exercices simples pour retrouver la sérénité, et des réflexions inspirantes susceptibles de servir de baume contre l’adversité.

Avec La force insoupçonnée du réconfort, Joël souhaite vous donner un câlin, vous tenir par la main et vous montrer tous les bénéfices du réconfort. Remettre le réconfort au goût du jour, quoi!

Joël, après avoir sorti deux livres de cuisine végétarienne, tu nous présentes aujourd’hui un livre plus personnel! Qu’est-ce qui t’a donné l’idée de La force insoupçonnée du réconfort?

Exactement! C’est un livre de développement personnel qui n’a rien à voir avec la nourriture (rires)! En fait, je me suis réveillé une nuit de juillet, à 4h du matin, avec le mot «réconfort» en tête. Je ne savais pas trop pourquoi et je n’avais pas du tout l’intention d’écrire un livre, c’était zéro dans mes plans… Avec ce mot en tête, je me suis mis à penser à l’épisode éprouvant que j’ai vécu il y a quatre ans. Sans le réconfort de ma famille, de mes amis et de mes thérapeutes, je ne serais jamais passé au travers. Pendant toute cette période sombre et noire de tempête, j’ai beaucoup lu Nicole Bordeleau, qui écrit du développement personnel. J’ai lu tout ce qu’elle a écrit et ça m’a fait un bien immense. Alors l’idée m’est venue… Je me suis dit: «Ah, je touche à quelque chose qui n’a jamais été traité vraiment, le réconfort: comment le recevoir, mais aussi comment arriver à s’en donner»! C’est comme ça que c’est parti, tout bêtement, et pendant trois semaines, la nuit, de 4h à 7h (parce que mes filles se réveillent à 7h), je me réveillais toujours avec une idée… ou dans la journée, j’avais une idée et je la notais! C’est bizarre, c’est la nuit, à l’aube, juste avant que la nuit finisse, que me venait l’inspiration pour écrire. Le livre, c’est 250 pages écrites en trois semaines! C’était aussi pour un jour écrire à mes enfants… écrire des moyens pour se relever d’une épreuve. Je voulais laisser ça comme lègue à mes enfants!

Dès les premières lignes du livre, tu reviens sur l’un des épisodes les plus sombres de ta vie survenu en 2015. Quatre ans plus tard, pourquoi avoir voulu retourner dans la tempête alors qu’elle était derrière toi?

C’est drôlement fait la vie, hein?! Je m’étais bien sûr posé la question…. Une fois le livre terminé, je ne voulais pas l’éditer. Je ne voulais pas, justement pour ne pas que l’histoire ressorte. Tout à coup, je me suis mis à penser à tous les gens qui m’inspirent dans la vie. Ce sont des gens qui, un jour, sont tombés, se sont relevés et qui ont raconté leur histoire. Je me suis dit que je voulais appartenir à cette catégorie de gens-là, des gens qui vont partager ce qu’ils ont vécu. Et de toute façon, tout le monde a assisté à toute l’ampleur de la tempête, alors je me suis dit que j’étais aussi bien de terminer avec le bilan de tout ça! C’est aussi une raison de plus pour me prouver que la honte est derrière. Ce livre-là, il met un terme à la honte que j’avais et transforme ça en fierté, parce que je peux partager mes connaissances, tout comme des épisodes de ma vie. Ce sont des réflexions personnelles, des histoires que j’ai aimées, ce sont des pensées qui m’ont aidé, qui m’ont habité, que j’ai collées partout dans la maison pendant des semaines. C’est tout ça à vrai dire… Mes rencontres avec les thérapeutes, ce que j’ai trouvé, ce que j’ai développé. C’est ce que j’avais envie de partager!

La honte est justement l’un des sujets que tu abordes dans le livre. Ça ne doit pas être facile de tout déballer et de se mettre le coeur sur la table comme ça! 

Oui… mais ça fait partie du cheminement aussi. On a tous des blessures! Moi, c’est la blessure de la honte, mais pour certains, c’est la blessure de l’abandon ou la blessure de rejet ou de la solitude. Je pense que pour se sortir de la honte, il faut en parler, il faut s’exprimer… Et quand on met le doigt sur notre blessure, à partir de ce moment-là, on se met à la travailler et à connaître l’origine de celle-ci. C’est ce que j’ai fait, et c’est pour ça que je me dis qu’au point où je suis rendu, ça ne peut qu’aider: ça peut aider quelqu’un d’autre qui vit ou qui aura un jour à vivre une épreuve, une séparation, un deuil, une maladie… On va tous vivre quelque chose un jour ou l’autre et ce dont on a le plus besoin pour traverser tout ça, c’est du réconfort. Moi, c’est ce que j’ai eu et c’est ce que j’ai envie de léguer!

À travers plusieurs souvenirs marquants, tu nous partages dans le livre les bienfaits du réconfort. 

C’est exactement ce que j’ai voulu partager, parce que j’aurais pu tomber dans quelque chose de plus sombre, de plus négatif ou de plus scolaire, mais j’ai eu envie que ce soit aussi profond. Ce n’est pas juste de la «gomme balloune». Je parle aussi d’épisodes qui ont été plus durs et comment j’ai fait pour arriver à regarder un lilas qui pousse, à le sentir, comment ça a transformé aussi ma vie, comment les enfants ont été présents pour moi, comment l’écriture avec ma mère a été bénéfique… Je ne parle pas juste de cette mésaventure-là, je parle de toute ma vie aussi. Je dresse un bilan de mes années de pensionnat, mais ce n’est pas une biographie. C’est toujours centré sur l’aide, l’idée est toujours pour aider, pour apaiser quelqu’un… Comme si je donnais un câlin au lecteur, que je le tenais par la main.

Tu nous parles souvent de ton thérapeute dans le livre. Est-ce qu’un jour tu as pensé ne pas t’en sortir, ne pas te relever et basculer du côté obscur?

Aussitôt que j’ai vu que le lendemain, j’étais déjà assis sur une chaise face à un psychologue, j’ai vu que j’avais ce qu’il faut pour me relever. Dans le sens que j’avais la force d’avancer, parce que j’aurais pu décider de partir en voyage un an en Afrique et de me changer les idées, mais ça n’a pas été ça. J’ai voulu affronter cette blessure-là en moi. Je voulais y aller tout de suite. J’avais une très bonne idée que j’allais probablement m’en sortir parce que j’avais ce désir-là d’avancer.

Tu avoues que t’occuper de tes filles a été la plus grande thérapie et que le jour où tu as eu le sentiment d’avoir tout gâché et perdu, elles étaient là!

Oui! Parce qu’un enfant, c’est le moment présent. Dans ma tête, ça roulait, ça déboulait, j’avais des peurs et je craignais le pire… mais des enfants, surtout à l’âge qu’elles avaient, ont besoin de manger, de changer de couche, de dormir, d’être divertis. Pendant ces moments passés avec mes filles, j’oubliais complètement tous mes problèmes et je me collais… Je me suis servi d’elles, dans un certain sens, pour me réconforter, pour me sentir utile, pour me sentir aimé. C’est grâce à ces deux filles-là et à mon fils que j’ai pu réussir à passer à travers une période plus sombre pendant ces mois-là qui ont suivi.

 

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On te voit de plus en plus partager des photos de ta famille avec ton amoureux et tes enfants, de tes moments de bonheur bref. Quel a été ton déclic?

Quand le bonheur est réel, tu as envie de le partager. Je dirais aussi que ça vient de mon amoureux, qui est très secret, qui n’avait pas envie de ça… C’est lui qui l’a proposé à un moment donné, en me disant: «Sais-tu quoi? On est en famille, on vit un beau moment et je pense que les gens ont envie de te voir heureux et de voir que la vie continue!» C’est un peu ça qui m’a incité… mais on ne prend pas non plus des photos à toutes les semaines, tout le temps, sans arrêt, mais juste de temps en temps! En fait, ça a commencé avec le baptême de nos jumelles. On était contents et c’est là que Junior a dit que c’était un beau et bon moment, que ça nous appartenait et qu’on allait le partager.

Parlant de bonheur, il est fait de quoi ton bonheur maintenant?

Mon bonheur est fait d’équilibre aujourd’hui. C’est d’arriver à équilibrer ma vie professionnelle et personnelle… Tout n’est pas 100% travail, comme avant! J’ai été capable de me détacher de ça, donc oui, je travaille encore, mais c’est seulement une pointe de ma tarte. Ce n’est pas toute la tarte au complet! Mes amitiés aussi, je les ai beaucoup remises de l’avant. Je prends du temps, au moins une fois par mois, pour chacun de mes amis, pour manger avec eux, pour prendre un café avec eux. Ça, c’est important! Aussi, une fois par semaine, ma mère vient garder les filles, alors ça me permet de faire une activité avec mon fils. On fait aussi beaucoup d’activités avec les filles, on en fait plus, car elles ont besoin de nous tout le temps, mais j’ai pu remettre de l’équilibre dans ma vie. Mon bonheur, aujourd’hui, est composé de ça et ça va être comme ça pour le restant de mes jours!

 

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Avec La force insoupçonnée du réconfort, quel est ton souhait?

On ne sait pas à quel point un câlin peut être porteur, à quel point parler avec quelqu’un peut être grandiose dans notre vie… C’est pour ça que c’est insoupçonné, parce qu’on dirait qu’on a oublié ça un peu. On est tous dans une ère un peu individualiste où chacun est un peu perdu. Toutes les fois où je vois deux personnes l’une en face de l’autre en train de texter, je trouve ça bizarre! On pourrait juste se jaser et reprendre nos réseaux sociaux plus tard. Je pense qu’on a besoin de ce contact-là avec l’autre. C’est ça qui est insoupçonné. Il faut absolument remettre ce réconfort-là au goût du jour.

Qu’est-ce qui s’en vient pour toi?

J’ai un nouveau livre de recettes en préparation qui s’en vient pour octobre prochain! Avec mes enfants, maintenant, j’essaie qu’on mange le plus végétarien possible. Mes enfants ne sont pas végétariens, ils sont vraiment carnivores et c’est correct, mais je me suis rendu compte qu’en préparant du faux poulet, de la fausse viande, du faux steak haché, que ça passait! Alors le prochain livre va être vraiment plus centré là-dessus, sur les viandes végétales…. Comment faire sa propre viande végétale! C’est beaucoup plus simple qu’on le pense et ça goûte la même chose, ça a la même texture et le même look! On va probablement voir des photos des filles dans le livre, car elles cuisinent toujours avec moi! Pour vrai, Anaïs et Marion ADORENT cuisiner avec moi. Alors c’est un moment privilégié qu’on a ensemble!

As-tu d’autres projets sur la table?

Je suis toujours à la radio! Sinon, j’ai Ouvrez, on ne sait jamais! à Canal Vie, qui est encore en diffusion. Ça a déjà été tourné, mais une prochaine saison devrait s’en venir. Je fais aussi la mise en scène de Geneviève Leclerc, que j’aime tellement! Elle est une super bonne interprète! On travaille ça très «bistro de New York», ça va être une belle atmosphère, où son talent d’interprète va être mis de l’avant. Je fais aussi la mise en scène pour un spectacle qui s’appelle Les Immortels, avec Julie Massicotte, Philippe Berghella, Martin Giroux, Rita Tabbakh et David Thibault. Enfin, je suis également déjà en préparation pour le Gala Célébration 2020!

La force insoupçonnée du réconfort de Joël Legendre est disponible dès maintenant en librairie et en ligne (27,95$)!

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Crédit photo: Karine Paradis
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