Elle est une femme de feu, passionnée et inspirante. Sophie Grégoire Trudeau lance cette semaine « Entre nous. Mieux se connaître, mieux s’aimer ». Elle y raconte des moments de sa vie qui décrivent bien des problématiques universelles de notre époque. Ses histoires sont accompagnées d’entretiens avec des experts en psychologie et en neuroscience, des penseurs et des personnalités, du Dr Gabor Maté à l’autrice Liz Plank et au nageur Mark Tewksbury. On s’y reconnaît, car entre l’expérience et la science, il y a nous, les humains, qui tentons d’avancer vers notre raison d’être.
J’ai connu Sophie à l’époque où je dirigeais le magazine Clin d’œil, au tout début des années 2000. À l’époque, elle était la belle chroniqueuse artistique de LCN et de Salut Bonjour. Notre relation est restée très amicale (tout comme cette vidéo maison que je vous présente ici !) Depuis ces années, nous avons partagé de beaux moments, autant devant les caméras que derrière la scène. Dimanche en fin de journée, j’ai eu la chance de la rejoindre lors d’un bref échange sur Zoom dans sa chambre d’hôtel entre deux entrevues, juste avant qu’elle ne rejoigne Guy A. Lepage sur le plateau de Tout le monde en parle.
À l’adolescence, Sophie travaillait à la cabine de ravitaillement du cinquième trou du Club de golf St-Donat dans Lanaudière. Son parcours de jeune femme a été assombri par un trouble alimentaire, aujourd’hui son cheval de bataille. Diplômée en commerce, elle a travaillé en publicité à l’agence Diesel, aujourd’hui Sid Lee, avant d’assumer pleinement son talent de communicatrice en devenant chroniqueuse télé et animatrice. À l’époque, rien ne pouvait présager que son prochain amoureux, Justin Trudeau, deviendrait le premier ministre du Canada et que, ce faisant, elle réinventerait à sa manière le rôle de première dame, en restant fidèle à ses valeurs, sa créativité et sa fougue. Sans le vouloir, Sophie a aussi innové en se séparant du père de ses enfants alors qu’il était toujours en poste comme premier ministre. Elle invite aujourd’hui à la réinvention à travers la transition de son couple, en maintenant une relation de coparentalité positive. Bien que cela se fasse plus facilement quand les protagonistes ont cultivé une relation saine tout au long de leur union, on comprend à quel point cela demande une bonne dose de respect de soi et de l’autre. Cela représente bien la femme que je connais, que j’apprécie et qui présente son livre aujourd’hui.