Ce n’est pas un secret, j’aime Geneviève Leclerc d’amour. Cette femme a non seulement une voix d’une puissance extraordinaire, mais elle vit littéralement à travers ses chansons!
Geneviève a fait chavirer bien des coeurs lors de son passage à La Voix en 2016. Deux ans plus tard, après avoir connu le succès de son premier album Portfolio aux quatre coins du Québec, la talentueuse artiste nous revient avec un deuxième opus: Celle que je suis comprend une collection de relectures inspirées et de chansons inédites, tout aussi envoûtantes les unes que les autres, portées par une voix riche de nuances et de puissance! C’est au club La Voûte que la chanteuse a fait découvrir ses nouvelles chansons à ses fans lors d’une session d’écoute exclusive à ses côtés!
Forte d’une longue expérience en théâtre musical (Les Misérables, Belles-Sœurs: The Musical), celle qui a renversé les téléspectateurs de La Voix IV, notamment avec sa reprise de Je suis malade, sait, comme nulle autre, s’emparer d’une chanson et la faire sienne.
Artiste vraie, d’une rare générosité et d’une grande crédibilité, elle se réapproprie chaque pièce avec une grande émotion et une puissance comme on en voit rarement à travers des classiques soigneusement choisis, dont Ma gueule de Johnny Hallyday, Tue-moi de Dan Bigras, Je t’attendrai de Dalida et Big Spender, extrait de la comédie musicale Sweet Charity, qu’elle a interprété lors de son audition à l’aveugle dans la compétition musicale télévisée. Pour les amoureux de Noël, on retrouve d’ailleurs sa version jazzy de Last Christmas de George Michael, simple qu’elle avait lancé pour les Fêtes en 2017.
Pourquoi avoir choisi Celle que je suis comme titre de son album? «C’est l’interprète que je suis. Ça aurait pu être la présentation de qui je suis, mais je trouve ça un peu prétentieux. Après ça, je me disais qu’on était en constante recherche de qui l’on est… et ça, j’aimais ça! Qui je suis, celle que je suis: l’interprète. C’est tout un autre métier de comédienne de s’approprier un texte et de le faire revivre. Il faut que ce soit fort, que tu réalises ce que tu chantes, que tu assumes ce que tu dis. Il faut avoir tout ça pour que, quand on l’écoute, ce soit un voyage. Sinon, le but d’une relecture est perdu», m’a-t-elle exprimé.
Le pianiste, arrangeur et compositeur Blair Thomson, qui a signé notamment les orchestrations des concerts de Half Moon Run et de Michel Rivard avec l’Orchestre symphonique de Montréal, réalise le disque. Il nous propose des arrangements orchestraux grandioses, exécutés par un ensemble de cordes de 28 musiciens de Prague, qui transcendent chacune des douze nouvelles chansons de l’album.
L’amour, toujours!
Geneviève dédie d’ailleurs la chanson originale L’habitude de toi à sa femme, Georgina, afin de rendre hommage à leur amour, fleurissant depuis plus de onze ans: «Que serais-je ici-bas, sans l’habitude de toi?», chante-elle.
D’ailleurs, les amoureuses, qui risquent de célébrer Noël au Mexique cette année, poursuivent présentement leur démarche afin de devenir mamans en 2019!
«On a TOUJOURS voulu avoir un enfant! Ça fait plusieurs fois qu’on essaie! En ce moment, on est dans le processus d’in vitro. J’étais vraiment ignorante par rapport à cette démarche, j’ai vraiment dû m’informer. C’est un peu intense… mais, les hormones, on avait dealé avec ça avant, dans le processus d’insémination. Ça n’avait pas fonctionné. J’ai arrêté de compter entre la 10e et 12e fois. Maintenant, on essaie la technique in vitro au Mexique, car Gina vient de là et ça lui permet du même coup de visiter sa famille. Son père est médecin et je me sens plus en confiance de savoir que son papa suit tout ça de près, qu’elle est entre de bonnes mains. Sa maman est avec elle et elle lui fait plein de bouffe, elle en profite pour reconnecter avec sa famille dans un sens!», m’a-t-elle confié. «Là, on se croise les doigts. Si ça ne fonctionne pas, ce sera moi! Et si ça ne fonctionne pas, on va essayer d’adopter! Moi, j’en veux sept, comme la famille von Trapp (rires)! Si ça ne marche pas, je ferai du bénévolat entourée d’enfants… et j’adore les vieillards aussi (rires)!», a-t-elle poursuivi avec un brin d’humour.
En hommage à son frère
La belle a visiblement de grands projets pour la prochaine année! Eh oui, même si son deuxième album n’a que quelques jours de vécu, la belle a déjà commencé à travailler sur son troisième album!
«Je sais déjà que la maladie mentale sera abordée sur ce prochain album et que ça s’appellera Le parc Belmont! J’ai déjà l’arrangement de Blair Thompson, c’est HALLUCINANT! On le fait piano-voix. La maladie mentale…. quand je suis allée voir l’exposition de l’artiste Yunus Chkirate, qui a fait la toile de moi, Portrait of a Starlet, j’ai vraiment accroché à l’un des tableaux qui ressemblait à mon frère (ndlr: son frère était atteint de troubles bipolaires, il s’est enlevé la vie en 2016). Une chance que j’étais toute seule, ça m’avait beaucoup touchée… même ma blonde, je ne veux pas qu’elle me voit pleurer. Cette toile m’avait vraiment marquée. Je me suis dit que je devais travailler avec ce gars-là, et là, j’ai déjà plein d’idées pour la tournée, pour le merch, et pour chaque chanson du prochain album! J’aime créer, j’aime que ça bouge!», m’a-t-elle exprimé avec beaucoup d’excitation.
Enregistré à Montréal et à Prague, Celle que je suis est disponible en CD et en version numérique à compter d’aujourd’hui sous l’étiquette Musicor.
La chanteuse est attendue, accompagné de son pianiste et acolyte Nick Burgess, sur les scènes québécoises avec un tout nouveau concert au printemps 2019. Pour toutes ses dates de spectacles, rendez-vous juste ici!