On ne se le cachera pas, les dimanches soirs passés devant La vraie nature sont des moments phares de notre fin de semaine, même s’ils marquent la fin du weekend!
Après avoir rassemblé près de 1,1 million de téléspectateurs l’an dernier et remporté les Gémeaux de la Meilleure réalisation et de la Meilleure émission d’entrevues, La vraie nature s’apprête à accueillir de nouvelles personnalités inspirantes et aux parcours exceptionnels. Tout aussi émouvants que la saison dernière, les invités qui rameront jusqu’au chalet cette année feront preuve d’une bonne humeur contagieuse. Certains en profiteront même pour y aller de petits mauvais coups chez le voisin, histoire de se rappeler leurs folies de jeunesse… Quelques nouveautés feront aussi leur apparition dans le décor enchanteur de Lac-Brome, notamment une piscine et Jas, le chien le plus affectueux du coin!
Avant la grande première ce dimanche 7 octobre, à 21 h à TVA, j’ai pu jaser avec Jean-Philippe Dion afin qu’il me dise TOUT sur cette nouvelle saison attendue de pied ferme. Voici les confidences du sympathique animateur!
La nouvelle saison de La vraie nature commence ce dimanche, le jour de tes 35 ans. Vas-tu faire un petit party avec tes amis en regardant l’émission?
(Rires) Ça va être une grosse journée! J’ai un gros party la veille avec ma famille, mes amis et tout, mais je ne sais pas encore pour dimanche soir… On va sûrement regarder ça en petit groupe au chalet. En fait, je n’ai même pas de télé à mon chalet. Je veux tellement décrocher quand j’y vais que je ne veux pas de télé! Alors on va sûrement regarder ça à 10 personnes autour de mon écran d’ordinateur (rires)!
Guylaine Tremblay, Safia Nolin et Olivier Primeau seront de la grande première ce dimanche. Qu’est-ce que tu peux me dire sur la rencontre entre ces trois invités pas piqués des vers?
C’est un trio de feu! Honnêtement, je trouve que ça donne vraiment le ton à notre saison. C’est une saison qui va être vraiment surprenante, car on a misé sur des trios qui sont plus audacieux. Les émissions sont vraiment différentes, on les a travaillées encore plus et il y a une plus grande variété d’émotions chez nos invités. Guylaine Tremblay, Safia Nolin et Olivier Primeau forment un trio de rêve… même si c’était risqué de les placer ensemble! C’est sûr qu’on n’était pas tous d’accord dans l’équipe, parce qu’au départ, certains ne pensaient pas que c’était une bonne idée de mettre Olivier avec Safia. Je trouvais ça audacieux pour ma part, donc j’étais comme «Let’s go, let’s go! On l’essaie»! Finalement, le matin-même, je me suis mis à stresser, parce que j’avais vraiment peur que ça fasse des flammèches. Je craignais que Safia voit Olivier et qu’elle dise qu’elle ne peut pas bien s’entendre avec lui ou qu’elle n’aime pas ce qu’il fait, et qu’Olivier ait un préjugé à l’écart de Safia… J’ai paniqué pour rien, parce que tout était parfait!
J’étais aussi plus qu’honoré que Guylaine accepte de prendre 24h dans son agenda de fou pour venir à La vraie nature. Elle a été extraordinaire! C’est vraiment de la grande Guylaine Tremblay… pleine d’empathie, pleine de franchise aussi. Elle a dit clairement à Olivier ce qu’elle pensait de lui, ce qu’elle avait comme impression à son égard. Ça a donc donné dès le départ des échanges bien naturels, honnêtes. Puis, on a compris que finalement, Safia et Olivier, ils ont plein de points communs. Je ne suis pas sûr qu’ils vont commencer à sortir ensemble la fin de semaine, mais ils se sont bien amusés (rires)!
Quand tu dis que Guylaine ne s’est pas gênée pour parler à Olivier, qu’est-ce qu’elle a dit?
Première chose: elle ne l’a pas reconnu! Alors lui, il a été obligé de se présenter, parce qu’elle lui a demandé s’il était un technicien de l’émission (rires)! Déjà, ça a mis les choses en perspective disons. Puis elle a ajouté: «Aaaah oui! Le Beachclub, la place où je n’irai jamais!» Alors ça donnait le ton, ça a parti comme ça! Finalement, ce qui est extraordinaire, c’est que tout le monde s’est parlé pendant ce weekend-là, tout le monde avait envie de connaître les autres, tout le monde avait des questions pour les autres! C’était beau de voir le même regard dans les yeux d’Olivier et Safia lorsque Guylaine parlait, d’être en compagnie de cette grande comédienne qui a marqué notre enfance avec des grands rôles, c’est fou. Puis, je trouve que ça fait du bien aussi parfois de sortir les gens du contexte dans lequel on est habitués de les mettre. On aurait pu mettre Olivier avec des mannequins et du monde jet set, mais là, il était avec deux femmes hyper terre à terre, des artistes avec un grand A. Je trouve que ça fait ressortir des facettes différentes de la personnalité des gens!
Raconte-moi le moment où tu as eu le plus gros fou rire avec tes invités cette saison!
Eh boy… Il y en a plein! La deuxième émission, avec José Gaudet, Guylaine Tanguay et Sylvie Fréchette, c’est vraiment rigolo! On a ouvert la piscine et on a mangé des popsicles au Kool-Aid parce que Sylvie mangeait ça quand elle était jeune! Dans la piscine, José Gaudet n’arrêtait pas de faire des bombes dans l’eau, en plus de faire des figures de nage synchronisée au son d’un yodel chanté par Guylaine. C’était vraiment juste une grosse dose de bonheur et de plaisir à l’état pur! Sinon, je pense à Kristopher Letang et Patrice Robitaille, avec qui j’ai eu bien du fun; on a fait pas mal de mauvais coups dans le bois! Je pense aussi à Ariane Moffatt, avec qui je me suis bien amusée. Elle était extraordinaire et adorable! J’ai eu aussi du plaisir avec Sonia Vachon, qu’on va voir un peu plus tard à l’automne, avec Jean-Marc Généreux et Corneille. Ce trio-là s’est serré et a formé un tout. Il y a plein d’échanges autant très vrais, très durs même parfois, mais avec une espèce de folie dans cette émission-là aussi… c’est à voir!
Est-ce qu’il y a quelque chose qui t’a surpris durant la saison, auquel tu ne t’attendais pas?
Souvent, le commentaire que je reçois du public par rapport à La vraie nature, c’est qu’il apprend à connaître ou redécouvre sous un nouveau jour des artistes. Même si l’un des invités lui plaît moins, finalement, dans l’émission, on le lui fait aimer, car il comprend qui il est. José Gaudet, pour moi, ça a été ça. Même si, pour moi, c’était la moitié des Grandes Gueules, un gars comique, un clown et que j’ai toujours eu des rapports bien le fun avec lui quand j’allais à Ça finit bien la semaine (parce que c’est aussi un bon intervieweur), je ne connaissais pas les autres couches de sa personnalité. Il est arrivé au chalet avec une espèce de sensibilité extraordinaire et il s’est vraiment livré, il s’est raconté. On a appris beaucoup de choses sur lui! C’est vraiment, pour moi, l’une de mes belles découvertes de la saison.
C’est aussi à lui que tu demandes la fameuse question sur son salaire (rires), s’il est vrai qu’il gagne un million de dollars par année!
Oui, exactement! Pour que je puisse poser des questions comme ça, c’est parce qu’il faut que je sois à l’aise avec les invités, que je sois bien avec eux! Et c’était le cas avec lui (sourire)…
Justement, puisque tu connais un peu tout le monde dans le milieu, y a-t-il des moments où tu te sens un peu trop proche des gens et que tu es un peu mal à l’aise de rentrer dans leur bulle et de leur poser tant de questions?
Je te dirais que la seule invitée à qui j’ai été plus gêné de poser des questions, c’est Marie-Ève Janvier, parce qu’elle, c’est une réelle amie intime! Et ça, c’était l’année passée! Pour ma part, je respecte les artistes, les personnalités, même si je suis hyper curieux et que je les aime. Certaines sont aussi des connaissances ou issues de relations de travail. Par exemple, Gregory Charles, j’ai travaillé avec lui à Star Académie, mais ce n’est pas un ami intime! Donc, j’ai tout de même toujours cette espèce de distance-là!
Depuis Fugueuse, le nom de Ludivine Reding est sur toutes les lèvres, même si elle est dans le milieu depuis qu’elle est toute jeune. Dans la bande-annonce de l’émission, on la voit pleurer! Qu’est-ce qu’il va lui arriver?
En fait, Ludivine est vraiment cute, parce que c’était très beau de la voir aussi émotive… Je la sentais, elle, tout comme moi, parfois un peu impressionnée ou en train de se dire: «Suis-je en train de vivre ça? Est-ce que je suis vraiment en train de chanter sur le bout du quai avec Judi Richards et Gregory Charles?» Ce sont des moments qui n’ont pas de bon sens et Ludivine, elle est très à fleur de peau, très sensible, mais elle est extrêmement à l’écoute! En fait, par le fait d’emmagasiner tout ce qui se passait, elle a été émue… donc, c’est ce qu’on voit dans la bande-annonce! N’aie crainte, elle n’est pas émue parce que c’est triste, mais parce qu’elle est émue de bonheur!
Est-ce qu’il y a un moment dans la saison où tu t’es dit: «Ouuuuf, j’aurais peut-être dû faire ça autrement» avec un invité?
Pas vraiment, parce que cette émission-là nous donne la chance de se rattraper. Ce n’est pas tant de se reprendre autrement, mais je veux que chacun des invités soit égal. Je veux qu’ils brillent de façon égale dans l’émission! Il se peut que parfois, dans la grange, il y ait une histoire qui ressorte parce qu’elle est plus forte, touchante ou drôle. Après ça, par contre, je vais m’assurer que dans la cuisine, je donne plus de place à un autre invité, qui a peut-être été plus effacé. C’est plus de «jongler» avec les invités et de s’assurer que chacun est à la bonne place.
Qui t’a le plus surpris parmi tes invités cette saison-ci?
Huuuum… Je te dirais que José Gaudet fait partie de ces personnes-là. Sinon, Guylaine Tanguay, je ne pensais jamais qu’elle allait se livrer autant que ça. C’est très très très touchant ce qu’elle raconte sur sa famille et toute son histoire de vie est hallucinante. J’ai le goût d’écrire un film sur elle! Le livre qu’elle sortira bientôt sera peut-être le départ d’un film, qui sait (rires)! Toutes les histoires des invités, en fait, sont surprenantes. Le weekend avec Élise Guilbault, on a également beaucoup ri. Écoute… Disons que le trio formé de Jean-Luc Mongrain, Ariane Moffatt et Hugo Girard, c’est un des trios qui m’a le plus surpris, parce que je ne savais pas du tout à quoi m’attendre. Je me disais que c’était tellement trois personnes différentes, pas de la même génération, qui ont des goûts différents et des expériences différentes… Je ne savais pas! Finalement, tu vois, ça s’est super bien passé et ça a vraiment donné lieu à des belles et vraies rencontres.
Si tu pouvais choisir n’importe quel trio d’artistes partout dans le monde pour passer une fin de semaine au chalet, qui choisirais-tu?
Adele, j’aimerais ça passer une fin de semaine avec elle et la faire chanter au bout du quai! Ça, c’est sûr! De plus, elle semble vraiment hilarante! J’ai d’ailleurs un penchant pour les Anglais… Je choisirais également Sam Smith, parce que je l’adore. Finalement, j’aimerais beaucoup que Barack Obama vienne compléter le tout! Ça n’a rien à voir, mais là, ce serait complètement autre chose! Ce sont trois personnes que je rêverais d’avoir à l’émission.
La vraie nature a remporté deux trophées au Gala des prix Gémeaux! Comment te sens-tu par rapport à ça?
Je suis super fier pour ma gang parce que La vraie nature, c’est un projet qu’on a lancé en gang d’amis! C’est vraiment soit des amis avec qui je travaille dans le milieu depuis longtemps, soit des amis avec qui j’ai travaillé sur Accès Illimité pendant quelques années. On a parti ce projet-là ensemble et ça s’est fait super vite. Parfois, quand tu lances rapidement un projet, soit tu te plantes parce que ça va trop vite et que tu n’arrives pas à livrer ce que tu veux livrer, soit tu sens que tous les astres sont alignés, comme avec La vraie nature. On a réussi à faire exactement ce qu’on avait en tête. J’étais donc fier que les Gémeaux récompensent le travail de fou de ma gang!
T’attendais-tu à un si bel accueil du public pour cette émission-là?
Honnêtement, non, parce que quand on a lancé cette émission-là, je n’ai même pas eu le temps de réfléchir à savoir si c’était pour fonctionner ou pas. On s’est juste lancés là-dedans, à essayer de livrer l’émission, qu’elle soit la plus belle, la plus intéressante possible… mais, on ne savait pas ce qu’allait être la réaction des gens. En même temps, La vraie nature, pour TVA, c’était très audacieux! De présenter une émission à heure de grande écoute, où trois personnes sont assises sur un pouf dans une grange et qu’ils parlent… on est loin du variété et du grand déploiement (rires)! Il y a quelque chose de vraiment sobre dans l’émission. C’était audacieux de notre part et finalement, ça a fonctionné. Ce n’était pas un succès qu’on pouvait prévoir disons.
As-tu d’autre chose à ajouter concernant La vraie nature?
On lance un EP de quatre chansons de chalet! J’avais passé une fin de semaine à écouter ça à MON chalet et je trouvais que c’était de la musique parfaite pour une fin de semaine (rires)! Ce sera donc lancé le 7 octobre prochain et sur ce mini-album, signé par l’auteur-compositeur-interprète Pilou, il y aura également les deux chansons officielles de La vraie nature.
Une autre première
On t’a vu pour la première fois aux bras de ton amoureux Martin Boisclair au Gala des prix Gémeaux. Après 15 ans d’amour, qu’est-ce qui t’a convaincu à nous le présenter?
Écoute… On était simplement heureux! J’avais remporté deux prix, c’était une belle soirée, on était bien. Je l’ai invité sur le tapis et on ne s’en était même pas parlé avant (rires)! Donc, lui-même a été bien surpris de tout ça. Ce que je lui ai dit, c’est: «Fais un sourire neutre, comme ça, tu ne le regretteras pas». Parce que, t’sais, sur un tapis rouge, quand tu fais des sourires, parfois tu le regrettes, parce qu’ils sont croches (rires). C’est donc tout ce que je lui ai donné comme conseil en riant et on a fait le tapis rouge, et c’était bien bien simple! Ça nous ressemble beaucoup. Je suis rendu là aussi, en même temps. Justement, je prône tellement la vérité. Je ne cache rien dans la vie, je n’ai pas de squelettes dans le placard, alors j’étais juste bien et naturel. Aussi, c’était simplement de la bonne façon. Ce n’était pas de vendre ou de monnayer une photo avec mon copain. Ce n’était pas ça pentoute, c’était juste… simple et naturel!
Finalement, tu es porte-parole d’Avant de craquer pour la deuxième année! Peux-tu m’en parler?
Avant de craquer, c’est un réseau qui aide les membres de l’entourage de personnes ayant des problèmes en santé mentale, donc la famille, les amis, les parents, etc. De mon côté, c’est ma maman qui a des problèmes en santé mentale. C’est donc l’organisme parfait pour moi, parce que ça nous montre comment aider la personne, mais aussi comment ne pas s’effondrer soi-même dans ce combat-là… Parce que c’est super difficile d’aider une personne ayant des problèmes de santé mentale parce que la personne ne va pas bien, mais elle n’est pas en mesure d’expliquer correctement ce qu’elle vit. Donc, toi tu ne sais pas trop quoi faire, comment agir, mais en même temps, il ne faut pas que tu t’oublies là-dedans! Parce que tu dois rester fort et il faut que tu sois capable d’être bien outillé et d’être en forme pour aider l’autre. Je trouve ça vraiment important. Cette année, ce qu’on veut également, c’est de sensibiliser les milléniaux à cette cause-là. On a lancé une campagne avec un micro-site, aidersansfiltre.com, et on souhaite traiter de la santé mentale sans tabou, donc sans filtre. C’est d’ailleurs souvent au début de la vingtaine que tu commences davantage à côtoyer des personnes qui peuvent avoir des problèmes en santé mentale; un chum, une blonde, un employeur, un collègue, une amie… Comment gérer ça, quoi dire, quoi faire, comment agir; c’est ce à quoi on essaie de répondre avec la campagne!
Crédit photo Jean-Philippe Dion et Martin Boisclair: Karine Paradis