Luce Dufault a ce don inné de nous toucher droit au coeur avec sa voix puissante et touchante!
Après une absence sur disque de sept ans, c’est avec bonheur que Luce nous revient avec un neuvième album original baptisé Dire combien je t’aime. Avant de partir en tournée, en septembre prochain (si tout revient à la normale!), la belle chanteuse nous a jasé de ses coups de coeur mode et beauté, tout en nous en disant un peu plus sur sa nouvelle musique!
La mode est synonyme de quoi pour toi?
De liberté! Dans le sens que tu peux décider de la suivre ou non. J’aime la mode, mais je n’aime pas qu’on m’impose quelque chose! J’adore m’inspirer de la mode, mais je n’aime pas que l’on m’impose un look. C’est un peu le même principe avec les chansons, dans la vie (rires)! Quand il y a quelque chose que je n’aime pas, j’haïs ça… Le linge, c’est pareil! Parfois, sur les réseaux sociaux, je peux me faire envoyer promener et me faire demander: «Luce, comment tu fais pour porter ça?» Vous savez quoi? Ça ne me dérange pas le moins du monde! Je me dis que la journée où je vais m’habiller pour faire plaisir à quelqu’un, ça va aller mal (rires)!
Comment décris-tu ton style?
Personnel (rires)? Ça dépend des occasions. Je te dirais que je suis assez fidèle quand j’aime les vêtements de quelqu’un! Il y a deux designers que je porte tout le temps, depuis toujours: Marie Saint Pierre et Sarah Pacini. Ces deux designers, je les porte lorsque j’ai des spectacles, des entrevues ou des tapis rouges. Je suis toujours habillée soit par l’une ou par l’autre ou un mélange des deux. J’aime ce qu’elles ont à proposer et je n’ai pas besoin de faire 10 000 magasins pour trouver mon bonheur. Je sais que je serai toujours comblée avec ces deux designers!
Dans la vie de tous les jours, c’est autre chose (rires). Je suis, comment dirait-on, un peu accro aux ciseaux… Depuis toujours! On m’envoie parfois des drôles de commentaires parce que je porte des shorts coupés, tout effilochés, mais si on tombe sur des émissions de moi, comme Taratata en 1993, je suis habillée pareil, sauf que ce ne sont pas les mêmes parce qu’ils sont vraiment finis! Et j’avais des t-shirts que j’achetais, qui font à mon chum, mais moi, je les coupais et je faisais des t-shirts «bédaines» avec ça et je les portais avec des shorts coupés et des runnings. Ça, c’était en 1993! Je te dirais qu’aujourd’hui, je suis toujours habillée pareil. Sauf qu’en dessous de mon t-shirt bédaine, je mets une camisole, et en dessous de mes shorts coupés, je mets des collants (rires)! Je m’adapte avec mon âge, pour cacher ce que j’ai envie de cacher, mais je suis toujours habillée pareil. Dans le fond, je coupais mes t-shirts et mes jeans avant que ce soit la mode! J’ai toujours de bons ciseaux à portée de main. Ne laisse pas un chandail traîner chez moi, qui a le potentiel d’être beau lorsque coupé, parce que… je vais le couper (rires)!
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Je regarde ta page Instagram et une photo où tu chantes avec Lulu Hughes attire mon attention (photo ci-dessus)… on voit que tu as des shorts coupés avec des collants!
Tu vois! Ça, c’était au show pour la Fondation cancer du sein du Québec! J’ai des collants et mes shorts coupés, que j’ai achetés en vacances, et j’ai une camisole Sarah Pacini ET une redingote Marie Saint Pierre que j’ai mise à l’envers par-dessus!
Les indispensables dans ta garde-robe?
Pour le travail, quand j’ai à chanter sur scène, j’ai toutes les bases de Marie Saint Pierre, que je peux porter avec une redingote par-dessus, soit de Marie Saint Pierre ou de Sarah Pacini. Je mélange beaucoup ces deux designers ensemble. Ce sont des morceaux que j’ai, dans les deux cas, depuis plus de 20 ans. Je garde mon linge HYPER longtemps. Je lui porte une grande et précieuse attention. Je ne l’envoie jamais chez le nettoyeur; je le lave!
Tes icônes mode?
Élise Guilbault! C’est damnant, plus elle vieillit, plus elle embellit! Je ne pourrais même pas te dire quel style elle porte… C’est tellement naturel, tellement organique, que c’est juste tout l’ensemble qui est beau! Chaque fois que je la croise, que ce soit dans des événements pour notre métier ou dans un restaurant, elle est toujours impeccable. Elle est hyper naturelle et de plus en plus belle!
Ta dernière folie mode du moment?
Je suis gâtée, parce que je suis ambassadrice de la Clinique Skins au Dix30 alors j’ai la chance de tester une tonne de produits que j’adorais déjà à la base! J’ai toujours été gaga des petits pots, même quand je n’avais vraiment pas les moyens! Je trouvais toujours les sous pour m’acheter des crèmes. Ça passait même parfois avant le loyer, c’était un peu fou… Mais, je n’avais pas d’enfants dans ce temps-là, alors c’était seulement moi qui étais en cause. Même quand j’étais toute petite, j’allais dans la chambre de ma mère et je mettais du contour des yeux et tout (rires). J’étais assez adepte! Je suis le genre de fille que je peux compter sur les doigts d’une main le nombre de fois où je me suis couchée maquillée, peu importe les époques. J’ai toujours été assez fofolle de tout ce qui est produit de beauté, plus pour la figure que pour les cheveux!
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À quoi ressemble ta routine beauté?
Je me démaquille tout le temps, matin et soir, que j’aie du maquillage ou non, avec l’huile faciale nettoyante à la camélia Beauté Divine de Corpa Flora; c’est une compagnie québécoise et naturelle, dont Lulu Hughes est porte-parole. J’adore leurs produits! Le soir, je mets un sérum de SkinCeuticals CE Ferulic avec le fluide Retexturing Activator, avant la crème Triple Lipid Restore de SkinCeuticals. Et le jour, je mets les huiles Corpa Flora, soit grenadine ou citrouille, et une crème contour des yeux de SkinCeuticals, A.G.E. Eye Complex.
Tes cheveux sont toujours magnifiques, qu’utilises-tu?
Mes cheveux, ce sont les produits Aveda, que je prends au Salon Mercedes à Saint-Bruno, et c’est Ann et Mélanie qui s’occupent de mes cheveux à ce salon depuis quelques années.
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Tes voyages ont-ils influencé ta vision de la mode?
Pas vraiment… Même quand j’étais à Paris pendant presque deux ans pour Starmania, je m’achetais seulement des produits de beauté. Je n’allais pas magasiner! Je n’aimais pas ça, je ne sais pas pourquoi! Ce n’est pas parce que je n’aime pas l’exercice d’entrer dans un magasin, de trouver quelque chose de beau… Je ne sais pas, ça me décourage. J’aime plutôt entrer chez un designer, essayer tous les morceaux qu’ils me proposent, et je prends ce que j’aime. J’ai vraiment besoin d’être confortable, donc quand je trouve quelque chose que j’aime, vraiment, si j’ai les moyens, je l’achète dans plein de couleurs différentes et je vis avec pendant longtemps! C’est drôle… Chaque fois que quelqu’un me demande où j’ai pris mes bottes, je leur réponds que ça fait 20 ans que je les porte! Je les ai achetées à Paris et j’en prends soin. Mais ça fait 20 ans, alors n’essaie pas de les trouver quelque part (rires)!
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Après sept ans d’absence sur disque, tu nous reviens avec ton nouvel album Dire combien je t’aime. C’est tout un retour en force!
C’est un retour qui fait du bien! Ça n’a pas été un accouchement difficile… C’est la gestation qui a été dure! Ça a été long à partir, mais une fois que tout était en place et que la confiance était là, les chansons ont commencé à débouler, tout s’est tranquillement replacé… Après ça, ça s’est vraiment fait dans le plaisir! Aujourd’hui, je suis tellement fière de ce nouvel album. Je trippe! Mais je sais que j’ai attendu longtemps avant de le sortir…
Tu as eu beaucoup de beaux complices et collaborateurs sur ton album: Richard Séguin, Daniel Bélanger, Daniel Lavoie, David Goudreault, Catherine Major… Tu étais bien entourée!
Oui! J’ai été drôlement gâtée! Avec les années, j’ai toujours été assez gâtée à ce niveau-là, mais là, je te dirais que pour celui-là, c’était plus que d’habitude… À un moment donné, j’ai même dû faire des deuils, j’avais trop de chansons! Se limiter à 14 chansons, ça n’a pas été évident. Mais bon, les 14 qui sont là, je trouve qu’elles ont une belle cohabitation, elles vont bien ensemble, ça donne quelque chose de cohérent.
C’est rare maintenant les artistes qui font des albums avec autant de chansons. C’est un beau cadeau pour tes fans!
Oui, parce que je n’arrivais pas à m’arrêter et je me suis dit qu’après, je partais en show, donc j’ai envie de mordre dans des chansons qui me plaisent et d’en avoir le plus possible. Tant qu’à faire un album aujourd’hui, une fois que tu es entrée en studio, tu te lances et te dis… on les fait!
Tu vas partir en tournée en septembre prochain. Est-ce que la tournée Entre vous et nous avec Marie Michèle Desrosiers, Martine St-Clair et Marie-Élaine Thibert est terminée?
On a fini en mai dernier. On a arrêté la tournée alors que les salles étaient encore pleines. On voulait finir sur une note en beauté, finir high, pas traîner ça jusqu’à ce que ça soit à moitié vide. Aussi, Martin Leclerc, le producteur de ce show-là, avait le projet qui est maintenant sur les planches, Pour une histoire d’un soir, avec Marie Carmen, Joe Bocan et Marie-Denise Pelletier. On a donc terminé notre spectacle et elles sont parties avec leur nouvelle tournée. On avait chacune de notre côté, les filles, des projets individuels aussi qu’on avait mis sur la glace. Donc, ça s’est arrêté juste au bon moment. Ça a été une tournée hallucinante! On s’est tellement amusé entre filles. C’était une année et demie assez trippante!
J’ai vu sur Instagram que tu chantes de plus en plus souvent avec ta fille Lunou!
Oui (rires)! C’est arrivé… Ça fait quelques fois! C’est souvent dans des occasions de Téléthon, de levées de fonds… Et là, elle a chanté sur l’album aussi! Elle a fait les voix avec mon amie Lana Carbonneau. On a fait les choeurs ensemble. C’était super! Ce sont quand même des beaux moments à vivre pour une mère.
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Ta fille a-t-elle aussi la piqûre de la chanson?
Elle étudie là-dedans! Elle finit ce printemps son programme en théâtre musical à Lionel-Groulx. Après ça, son avenir lui appartient. Disons qu’elle fait le travail qu’il faut et elle a un sacré talent! Surtout, en tant que parent, c’est trippant de voir nos enfants quand on sent qu’ils sont à leur place. Quand ils sortent de l’école, parfois, ils vont butiner dans certains programmes au cégep ou à l’université, ils font des voyages… C’est jeune, je trouve, pour décider de ce qu’on veut faire de notre vie. Donc, ils vont voir un peu les intérêts… Mais on ne veut pas toujours faire ce que nos parents font (rires)! Finalement, c’est ça!
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Qu’est-ce qui s’en vient pour toi?
La promo pour le disque! On commence les réunions pour monter le show tranquillement, parce que la tournée commence à la mi-septembre. Déjà, je commence à penser au show, à quoi ça pourrait ressembler avec ces 14 nouvelles chansons. À partir de septembre, je serai donc pas mal occupée avec ça. Mais d’ici là, c’est surtout de la promo et je suis aussi porte-parole du Tremplin de Dégelis, qui est un concours qui tient sur une semaine en mai, en chanson et en humour, pour la relève. Je vais être porte-parole, je vais être là pour tous les concurrents, pour les soutenir là-dedans, les accompagner, les conseiller, chanter avec eux. Et je vais aussi faire partie de la tournée Women de Brigitte Boisjoli, qui prendra la route un peu plus tard que prévu cette année. Elle a plusieurs invités, donc je ne serai pas sur tous ses shows, mais je vais être là une bonne dizaine de fois sur la tournée, à chanter des belles chansons country. Je vais quand même prendre des vacances en famille, c’est important! C’est bon l’équilibre, dans la vie, et je pense que partir et se ressourcer ailleurs, ça fait toujours du bien. Et moi, j’ai marié un Français, alors je risque d’aller faire un petit tour chez les voisins français en famille lorsque la pandémie sera derrière nous.
Dire combien je t’aime de Luce Dufault est disponible dès maintenant en ligne (14,99$) et en magasin!
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