par On ADORE Bianca Gervais depuis toujours et ça ne risque pas de changer de sitôt… La star de L’Échappée et de la très attendue série policière humoristique Escouade 99 brille de mille feux sur les tapis rouges et à travers le petit écran depuis quelques décennies déjà. Que ce soit pour son indéniable talent de jeu, sa superbe aisance à l’animation, son incroyable beauté naturelle ou son adorable petite famille, il est impossible de ne pas craquer pour l’admirable brunette de 35 ans!
À notre plus grand bonheur, Bianca nous a dévoilé ses multiples secrets mode et beauté en plein confinement, troquant ses doux moments aux côtés de ses petites Liv et Bowie ainsi que son mari Sébastien Diaz pour une petite jasette au sujet de son look versatile et son amour inconditionnel pour le penchant rétro-vintage.
Rendez-vous dans la garde-robe et la trousse beauté de l’actrice de Fourchette et La Bolduc dans 3-2-1…
La mode est synonyme de quoi pour toi?
Contrairement à ce que l’on peut penser, je ne suis pas la «girly girl super accro à la mode» et super féminine. La mode, souvent, c’est comme une petite rébellion pour moi. C’est une sorte de carapace! Par exemple, d’une certaine façon, mon manteau de cuir fétiche me fait sentir forte. Je m’aperçois que je le porte dans des moments où j’ai besoin d’un peu plus de courage. C’est drôle, hein! Je m’en sers un peu comme un outil psychologique (rires)! J’ai aussi un grand chapeau que je mets quand j’ai envie d’être plus seule. Ma sacoche, quant à elle, est complète et m’aide à être une super maman; je peux tout y insérer, que ce soit pour un changement de couches ou pour apprendre un texte… La mode, c’est comme un allié psychologique dans mon quotidien, dans le fond (rires)!
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Comment décris-tu ton style?
Hétéroclite! J’aime valser entre les tendances et les époques. Je suis notamment folle amoureuse des années 1950! D’ailleurs, notre maison est complètement plongée dans cette ère. J’aime tout de la mode des années 1950; je trouve que la femme était ma-gni-fique, avec les petites tailles, les robes en A et tout ça. D’un autre côté, je suis aussi du genre à adorer la dernière collection de Kanye West, qui penche davantage du côté des grands vêtements lousses… Le genre de vêtements que Billie Eilish porte, qui lui servent aussi de bouclier, qui ne dévoilent pas trop son corps, qui sont comme une armure pour elle, tel qu’elle l’a déjà mentionné en entrevue. J’ai également beaucoup d’affection pour la mode non genrée; ce qui est plus noir, blanc et qui a des lignes droites. Au final, je suis un peu bipolaire de la mode (rires)!
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Kit 70’s pour la Fureur. Merci à @ericagervais_ meilleure styliste au monde. ❤️❤️❤️
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La mode, c’est un peu comme une petite thérapie. C’est de s’habiller chaque matin et se demander: «Qu’est-ce que j’ai envie d’être? De quoi ai-je besoin aujourd’hui?» Inconsciemment, je pense que l’on choisit ses morceaux de vêtements comme ça. Quand j’ai débuté Format Familial avec Sébastien, j’étais moins sûre de moi en tant qu’animatrice, donc je mettais davantage des vestons ou des pièces qui s’y apparentent. Maintenant, puisque je suis ancrée dans le projet et beaucoup plus confiante, j’y vais avec un style plus simple, comme des t-shirts.
Les indispensables dans ta garde-robe?
J’ai un manteau de cuir qui est un peu devenu mon manteau porte-bonheur. Je l’ai porté à l’audition d’Escouade 99 et j’ai eu le rôle! Ça a d’ailleurs inspiré mon personnage de Rosalie à porter son manteau de cuir et à poursuivre dans cette direction-là. Sinon, un autre de mes indispensables est un VRAI macaron en or de l’Expo 67, que j’ai récemment trouvé dans une brocante à Québec. J’étais TELLEMENT contente, je suis vraiment heureuse de l’avoir déniché! Je le mets sur tout. Je trouve ça malade! C’est comme si j’avais un petit bout de l’Histoire sur moi. Comme essentiel, je possède aussi un grand sac noir Rains. Ce que j’aime de ce sac-là, c’est qu’il me permet d’être en mode économie de temps dans toutes les sphères de ma vie. Je peux autant faire une sortie sur un tapis rouge avec ce sac qu’aller écrire quelque chose dans un café, faire un changement de couches ou apprendre mes textes. Je peux tout faire et tout être à la fois grâce à lui; une maman, une femme et une actrice! Mes derniers incontournables sont les Bowie Boots. Je les ai fait venir de New York! Je les porte avec des robes, des pantalons, TOUT! Elles sont rouge vernis, en cuir, décorées de l’éclair de Bowie. C’est un brin audacieux, mais j’aime ça être un peu différente parfois!
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Tes icônes mode et beauté?
Je ne suis pas très originale (rires), mais mon icône, c’est ma maman, une femme vraiment magnifique. Quand elle vient me visiter sur un plateau de tournage ou qu’elle vient à la maison, les gens réagissent toujours ainsi: «Ah oui? C’est ta mère?! WOW!» Elle vieillit en beauté, tout en acceptant son âge. Elle est magnifique. Parfois, en vieillissant, on a tendance à lutter contre certaines choses, mais ma mère ne lutte pas. Elle vieillit toute en grâce et en coquetterie. Je trouve ça tout à fait inspirant.
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En ce qui a trait à mon amour pour les années 50, ça vient de mon chum. Peux-tu croire?! Quand on s’est rencontrés, on a commencé à triper sur le style mid-century. On rêvait d’une maison qui représentait une sorte de capsule à voyager dans le temps… et on l’a fait! On a fait l’inverse de ce que les gens font habituellement, c’est-à-dire moderniser leur maison. Nous, on s’est acheté une maison et on l’a ramenée dans le temps. On triche aussi un peu avec les années 70, mais c’est pas mal cool!
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À quoi ressemble ta routine beauté?
Je suis tout à fait consciente qu’il ne faut pas faire ça, mais je me suis longtemps endormie sans me démaquiller, surtout quand j’ai eu mes enfants. J’ai commencé à voir les effets de cette mauvaise habitude et des années qui passent (les choses changent, même si je n’ai que 35 ans!) sur ma peau. De la sécheresse et des petites ridules se sont pointées le bout du nez. J’ai finalement rencontré Sabrina du Spa Di’Oro. C’est très drôle, parce que lorsque je l’ai rencontrée, elle ne voulait pas me vendre de crème et elle me chicanait: «Bianca, Bianca! Mais tu ne t’hydrates pas du tout! Mais Bianca, tu dors maquillée!» (rires). Elle a finalement complètement changé mon hygiène de peau, à commencer par un bon démaquillant. Avec les hormones de grossesse, j’ai aussi commencé à faire des petits boutons, donc j’utilise une crème anti-boutons qui est vraiment magique. J’essaie également d’opter pour des looks de plus en plus naturels, car je veux montrer à ma fille Liv qu’elle est belle au naturel. Et ça, ça commence par moi. Ça veut dire que le matin, il faut que je me mette moins de maquillage dans la figure, question d’être conséquente (rires)!
Ma routine beauté comprend aussi des coquetteries, comme des visites chez le coiffeur. Mon endroit de prédilection, c’est le salon Les Garçons Coiffeurs, sur St-Laurent, à Montréal. J’ai longtemps voulu des mèches, mais on me disait que mon cheveu était malade, qu’il était fatigué, engorgé, qu’il fallait le respecter. Donc, là-bas, l’équipe m’a appris à y aller en douceur avec ma crinière! C’est maintenant davantage une question de redonner une santé à mon cheveu, à le respecter, parce que, pour des rôles, je suis passée de brune à blonde, à brune, à noire, etc. J’adore d’ailleurs le spray pour les cheveux que j’utilise. Il contient de l’acide hyaluronique et il démêle les cheveux avec des gros gros nœuds, tant ceux de mes enfants que les miens!
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Ta dernière folie mode du moment?
Ce n’est pas une grosse folie, mais… Dans la vie, je suis une fan des lasers chez l’esthéticienne. J’ai essayé de vieillir le plus naturellement possible, en beauté, mais ma folie, c’est que deux fois par année, je vais me faire faire un laser de visage. Et pendant deux jours, il ne faut pas que je sorte de chez moi, parce que j’ai vraiment l’air d’une extraterrestre (rires). Je vais une fois de plus au Spa Di’Oro, à Sainte-Julie. Mon esthéticienne est extrêmement calée en la matière, puisqu’elle est chimiste de peau. Je trouve que ces visites donnent un petit «boost» à ma peau, ça la resserre et ça me donne un petit éclat! D’un autre côté, je me dis que je repousse le temps de façon naturelle et non invasive.
Ton designer québécois favori?
Annie 50. J’aime vraiment vraiment tout ce qu’Annie 50 fait et j’ai l’impression que les femmes brillent avec les morceaux de cette ligne.
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Tes voyages ont-ils influencé ta vision de la mode?
Complètement! Je suis allée à Londres avec mon chum et j’y ai découvert le plaisir des friperies! Je trouve que, en tant que consommatrices, on a une responsabilité. Oui, c’est cool d’acheter ce qui est cher, d’acheter aussi à moindre prix dans des magasins à grande surface… Mais, je trouve qu’on a une responsabilité et une conscience à avoir aussi avec l’état de notre Terre. Donc, j’essaie de plus en plus de décorer la maison avec du vintage, mais aussi d’acheter des vêtements de seconde main. Quand je suis allée à Londres, ça m’a vraiment frappée. Évidemment, le Québec a une histoire assez courte, donc, bon… quand tu vas dans une friperie, il y a peut-être des trucs des années 1980 et 1990. Cependant, lors de mon passage en Angleterre, chaque morceau était chargé d’histoire, des pièces Swinging London – la grande mode des années 60 – aux robes. Les vêtements avaient également un côté «The Beatles», un petit peu plus «preppy». Je suis devenue folle et je voulais tout tout tout acheter. Ça m’a vraiment donné le goût d’être plus responsable et de faire des belles trouvailles en friperies. D’ailleurs, lors de ce voyage, j’ai acheté une petite robe que j’ai portée sur des tapis rouges, que j’ai payée 15 ou 20 livres sterling (la devise monétaire de l’endroit). Je pense qu’elle date de 1958. Elle est splendide. C’est fou de penser que d’autres femmes l’ont portée avant moi, qu’elles se sont mises coquettes, qu’elles se sont senties belles et fortes en la portant. Elles ont vécu de la tristesse ou de la joie dans cette robe, avant moi… C’est un peu émotif, mais je trouve ça fascinant!
Qu’est-ce qui s’en vient pour toi?
Je serai dans Escouade 99, la nouvelle série de Club illico réalisée par Patrick Huard!
On a terminé les tournages à Québec il y a quelques mois et ça doit paraître le 17 septembre prochain sur Club Illico. J’y interprète Rosa (qu’on a rebaptisée Rosalie pour les besoins de la cause)!
Voici d’ailleurs la toute première bande-annonce de la série. Ça promet!
Je poursuis également mon aventure dans L’Échappée. On a tourné la cinquième saison cet été! Finalement, je coanime et coréalise Format Familial, qui reviendra pour une septième saison.
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