Ce n’est pas un secret, Catherine Proulx-Lemay fait partie des comédiennes chouchous du Québec!
Que ce soit dans Unité 9, Les beaux malaises, Ruptures ou District 31, Catherine brille magistralement dans tous les rôles qu’elle interprète à l’écran. Pas étonnant que son arrivée dans notre série policière favorite ait été fracassante, Catherine se glissant parfaitement dans la peau de la sergente-détective Florence Guindon. C’est d’ailleurs avec une petite crotte sur le coeur qu’on doit dire au revoir à District 31 plus tôt que prévu aujourd’hui, alors que le contexte actuel de la pandémie a écourté les tournages de la quatrième saison, nous privant des huit derniers épisodes de la saison.
D’ici le retour de la saison 5 de District 31, on se gâte avec les secrets mode et beauté de la belle comédienne!
La mode est synonyme de quoi pour toi?
D’inspiration et de tendance. À travers ça, c’est aussi d’essayer de trouver sa propre identité et son propre style, dans lequel on se sent spéciale, belle et confortable aussi, particulièrement. Parce que la mode, pour moi, ce n’est pas du tout quelque chose de simplement esthétique ou superficiel. C’est également de trouver sa personnalité à travers son style. Je ne pense pas que j’ai un style bien particulier, mais c’est un style qui me ressemble, dans lequel je me respecte et dans lequel je me sens bien!
Comment décris-tu ton style?
Assez classique, en fait! Je ne suis pas quelqu’un qui ose beaucoup en mode. Je suis assez conventionnelle. Ça se dégage aussi dans mes inspirations. Souvent, les femmes que je trouve super belles ou inspirantes, ce sont des Françaises. Je trouve qu’elles ont une élégance et un chic naturels. Elles ont une façon de porter les vêtements, une grâce, et ça, ça m’inspire! Je te dirais aussi que je m’inspire beaucoup de ce que je vois dans la rue… même plus que ce que je vois dans les magazines. J’essaie d’être actuelle aussi dans mon style, mais il reste que j’ai relativement un style assez classique et conventionnel. Je dirais même conservateur, mais pas plate (rires)!
Voir cette publication sur Instagram
Tes icônes mode?
Marion Cotillard, pour moi, c’est LA femme. En fait, il y en a deux : Julianne Moore et elle. De mon point de vue, elles sont toutes deux des symboles de beauté classique. Je trouve que ce sont des femmes qui semblent aussi bien se connaître. Julianne Moore et Marion Cotillard ne sont pas nécessairement des beautés fatales; ce ne sont pas des Monica Bellucci – que je trouve évidemment très très belle aussi, très «femme». Ce sont toutefois des beautés classiques! Elles dégagent quelque chose de racé… J’aime aussi beaucoup le style de l’actrice Sienna Miller. C’est le genre de fille qui est naturellement belle, simplement avec un jeans et un t-shirt blanc. Tu lui mettrais une paire de gougounes et ce serait super beau et super sexy! Selon moi, elle représente aussi bien la beauté classique.
Mon icône de beauté a été très longtemps l’actrice française Emmanuelle Béart. Pour moi, c’était la femme la plus belle du monde, avant qu’elle ait recours à plusieurs chirurgies. À mes yeux, ça aussi, c’est un type de beauté Manon des sources (un des premiers rôles d’Emmanuelle Béart): avec des freckles, des longs cheveux, pas de maquillage. C’est vraiment ça que je trouve beau: une beauté pure, classique. Mais, Marion Cotillard, pour moi, c’est le top du top!
Les indispensables dans ta garde-robe?
Mes jeans. J’en ai de toutes les couleurs, de toutes les formes… C’est vraiment la base de mes looks. Soit ils sont portés avec un t-shirt et des gougounes, soit avec un veston, soit avec un gros pull. C’est la chose que j’aime le plus porter, dans lequel je suis le plus confortable. Je porterais juste ça dans la vie et je serais bien!
Ta dernière folie mode du moment?
Bien… J’en fais souvent, je te dirais! Je t’avouerais que je suis relativement une grande «magasineuse». Pour l’instant, je ne suis vraiment pas du genre à magasiner en ligne, je ne me suis pas encore rendue là (une chance, parce que je pense que je pourrais vraiment faire mal à mon compte de banque!). Je magasine toujours en personne et j’ai souvent de gros coups de cœur, que ce soit pour un morceau de vêtement en particulier ou un pull en cachemire. Je pense justement que c’est l’une de mes dernières folies! J’ai récemment acheté un pull en cachemire plutôt dispendieux chez Espace Pepin, qui est LA boutique que je préfère à Montréal.
Vas-tu devenir une «magasineuse en ligne» avec la quarantaine?
Bien là, je n’aurai pas le choix (rires)! À vrai dire, je ne crois pas, car j’ai besoin de toucher les vêtements, j’ai besoin de les voir. Je pense que les images peuvent parfois tromper, et j’ai peur d’être déçue le 3/4 du temps. Ça m’étonnerait donc que je me convertisse! Je ne pense pas nécessairement à l’achat en ligne; je pense davantage que je vais essayer de recycler mes vieilles «patentes». De toute façon, on est en mou chez moi (rires)! Je risque plutôt de m’acheter des vêtements de yoga ou de course en ligne, puisque c’est pas mal tout ce qu’on a à faire en ce moment (rires)!
Ton produit beauté chouchou du moment?
Il y en a beaucoup! Toutefois, on m’a fait découvrir deux produits sur District 31, que j’ai finalement adoptés dans mon quotidien. Il y a le Mascara Impact Recourbant Optimal en gel de Clinique. Il ne coule jamais et il part simplement avec de l’eau chaude; pas besoin de se démaquiller avec un démaquillant! C’est vraiment mon gros coup de cœur. Parce que, comme je ne me maquille pas dans la vie de tous les jours, les deux trucs que je me mets, ce sont du cache-cernes et du mascara. Le cache-cernes, c’est également celui que Marie-Pierre, notre maquilleuse sur District 31, m’a fait découvrir: le cache-cernes Shape Tape Double Duty Beauty de Tarte. C’est pour les filles qui ne se maquillent pas beaucoup et qui ont des cernes! Ces deux produits-là, c’est de la pure magie. Je partirais en voyage et ce sont les deux produits qui me suivraient.
À quoi ressemble ta routine beauté?
Je suis très très fidèle aux produits que j’adopte. Donc, tout mon rituel beauté se fait avec les produits Yonka. Mon esthéticienne travaille également avec ces produits. J’ai mon nettoyant pour le visage Yonka, j’ai le gommage Yonka… C’est pas mal la base de ma routine beauté, que l’on combine à une bonne hydratation et un bon nettoyage de peau!
Malheureusement, j’ai la mauvaise habitude, parfois, de me coucher maquillée après de longues journées de travail. Et chaque fois que je reviens de chez mon esthéticienne et que je me suis fait faire un super facial en profondeur, je me dis que plus jamais je ne me coucherai maquillée… Mais je ne tiens pas très longtemps cette résolution (rires)! Ça m’arrive souvent, avec une telle routine: j’arrive à 7h, je prépare le souper des enfants, je me couche à 8h30 et je ne me suis pas démaquillée, puis je me réveille à 4h30 du matin (pour tourner District 31). J’avoue, je suis coupable!
Ton designer québécois favori?
Oh… C’est difficile à répondre. J’ai souvent porté la marque new-yorkaise Parker, que j’aime beaucoup, entre autres pour les Gémeaux. Mais, j’avoue que je n’ai pas de designer québécois favori en particulier! Je ne suis pas fine, hein (rires)! En fait, je suis plus bijoux! Mon ami Alexandre Bergeron fait des bijoux et il est hallucinant. Je possède un collier qu’il a créé et que j’ai porté à toutes sortes d’occasions. J’ai aussi une bague de lui. Il faut savoir qu’il fait autant du «casual» qu’il crée des pièces originales et personnalisées pour des événements en particulier.
Est-ce que ta vision de la mode a changé depuis que tu as eu des enfants?
Oui, quand même, mais ça ne va pas seulement avec le fait d’avoir eu des enfants. Je pense que c’est le fait de vieillir, aussi. Lorsque j’étais plus jeune, je travaillais beaucoup dans les bars et la mode est toujours passée par le fait d’être sexy. En vieillissant et en ayant des enfants, je pense aussi que le corps se transforme. Je dirais même qu’il y a une certaine pudeur, mais surtout un besoin moindre d’être sexy. C’est davantage une question d’être bien dans sa peau et d’être à l’écoute de notre corps, de porter des vêtements dans lesquels on est bien. Je pense que je me connais mieux, que je connais mieux mon corps, que je sais plus comment me mettre à mon avantage. C’est ça… Ça ne passe plus nécessairement par le fait d’être sexy, mais davantage par le fait de me sentir femme.
Qu’est-ce qui s’en vient pour toi?
Normalement, si tout va bien, on doit reprendre les tournages de District 31 à la fin juillet. Il est certain que, pour le moment, tout est sur la glace; les auditions, les projets, le théâtre, tout. Habituellement, je fais aussi beaucoup de doublage et de narration, mais j’ai également dû arrêter cela jusqu’au 13 avril, au moins, puisque ce n’est pas un service essentiel. Je devais rentrer en studio pour doubler un film, pour faire la narration d’un livre audio pour Radio-Canada. J’allais aussi narrer les tomes 2 et 3 d’Anne… La maison aux pignons verts en livre audio, mais c’est aussi reporté!
Voir cette publication sur Instagram
Tu sembles doubler de plus en plus souvent des films, puisque j’entends souvent ta voix au cinéma!
J’en fais vraiment depuis longtemps! Quand je suis sortie du Conservatoire, j’ai fait mon cours de doublage. Ça a toujours fait partie de ma vie d’actrice, des fois plus, des fois moins. Avec District 31 au cours de la dernière année, c’était plus difficile de garder le même rythme, mais c’est vraiment quelque chose que j’adoooore faire. Pour moi, ce n’est pas un plan B, je l’ai dit souvent haut et fort. Il y a souvent du monde qui pense que le doublage, c’est quand tu n’as rien d’autre à faire, que ça te permet de payer ton loyer. Pour ma part, ça m’a beaucoup aidée dans mon métier et ça m’a beaucoup appris. C’est vraiment quelque chose que j’aime faire. J’étais contente, car les tournages de District 31 finissaient bientôt et j’avais quatre mois libres devant moi, où j’allais pouvoir faire plus de doublage, mais bon… Ça va attendre (rires)!
Va-t-on pouvoir te voir dans d’autres séries bientôt?
Je sais qu’il y a le retour des Beaux malaises, mais je n’ai pas eu de nouvelles à savoir si mon personnage allait être de retour. Je ne sais pas, mais je pense qu’il n’y a pas grand monde qui sait grand-chose en ce moment… À suivre!
Pendant ta quarantaine, est-ce que tu t’es découvert une nouvelle passion?
Mon chien, c’est ma nouvelle passion (rires). Je fais des blagues, mais c’est vraiment mon nouveau meilleur ami. Je n’ai jamais eu de chien de ma vie. C’est mon premier chien et c’est une grande découverte! C’est comme une forme de zoothérapie. En même temps… Je sortais déjà beaucoup et j’étais déjà pas mal active, mais un chien, ça te pousse à l’être encore plus. Et ça a confirmé mon grand amour des animaux. Je ne savais pas que j’allais autant tripper d’avoir un chien, un compagnon de vie comme celui-là. Il s’appelle Slim!
À lire aussi: