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Photo et mise en beauté: Sophie Parrot. Mannequin: Caroline Vreeland.

Le nouveau naturel: les tendances maquillage du printemps 2026

C’était à Milan, à la fin de septembre dernier. J’ai eu la chance inouïe de pouvoir assister à la Fashion Week dans l’une des plus belles villes du monde. J’étais au défilé de Francesco Murano quand la direction beauté du printemps 2026 m’est apparue avec évidence.

Défilé de Francesco Murano

Sous la lumière blanche du show, les mannequins irradiaient d’une fraîcheur presque mouillée. La peau était lumineuse, hydratée à l’extrême, sans aucune trace apparente de maquillage. Pourtant, il se dégageait de ces visages une sensualité indéniable, une beauté à la fois angélique et rebelle.

Les cheveux, eux, suivaient cette même philosophie: comme si elles sortaient du lit ou rentraient d’une promenade dans le vent. Savamment décoiffés, fluides, d’une beauté vivante. Un look à la frontière du rêve et du réel.

Cela m’a immédiatement rappelé la campagne Rhode de Hailey Bieber, où la peau ultra-hydratée devient l’ultime accessoire.

Un défilé durant la Fashion Week, ça ressemble à ça!

Entre naturel et chaos poétique

Cette illusion du «sans maquillage» repose pourtant sur une superposition maîtrisée de textures crémeuses: baumes, illuminateurs liquides, blushs fondants, le tout appliqué en transparence pour obtenir cet éclat humide et homogène. Aucune poudre à l’horizon, seulement une peau qui respire, qui capte la lumière et qui incarne l’essence même du luxe contemporain: l’authenticité.

En parcourant d’autres défilés à Milan, notamment celui de Max Mara, j’ai constaté la même ligne directrice: des visages nus, frais, polis par la lumière naturelle.

À Paris (oui, j’y suis allée aussi après Milan, le glam total!), la tendance s’est confirmée; chez Chanel, les visages sont restés totalement épurés, les cheveux volontairement en bataille.

Défilé Chanel. Photo: Vogue

Cette esthétique brute et instinctive s’est retrouvée chez Miu Miu, Jean Paul Gaultier, Valentino, Sacai, Balenciaga, Dior, Balmain et Comme des Garçons.

Chez Alaïa, les sourcils étaient simplement brossés vers le haut, tandis que le défilé de Victoria Beckham comportait sa signature: un trait de khôl à l’intérieur de l’œil, subtile touche de caractère sur un visage immaculé. Peu de rouge à lèvres, presque pas de blush: tout reposait sur la lumière naturelle de la peau.

Défilé de Victoria Beckham. Photo: Vogue

Les maisons reconnues pour leur esthétique plus rebelle n’ont pas, elles, cédé à la pureté totale.

Yohji Yamamoto, Alexander McQueen et Rick Owens ont introduit une forme de chaos poétique.

Pour Yamamoto, l’artiste maquilleuse Val Garland a appliqué instinctivement, d’un geste artistique, le crayon noir de manière aléatoire sur le visage.

Rick Owens a opté pour des lentilles noires, donnant à ses modèles un regard presque reptilien.

McQueen, lui, présentait des mannequins aux fards rouges estompés autour des yeux, rappelant les cernes marqués de la tendance héroïne chic des années 1990.

Les smoky eyes, d’un noir profond, affichaient un esprit grunge, assumé et volontairement imparfait, comme si le maquillage avait survécu à une nuit entière dans un concert rock.

De son côté, Tom Ford a mis l’accent sur la bouche: des lèvres extrêmement laquées, transparentes ou dans les tons de rouge vif et de corail. Un rappel harmonieux des magnifiques cuirs vernis de la collection.

Défilé de Tom Ford. Photo: Vogue

Comme le soulignait Vogue dans sa couverture des Fashion Weeks, «It’s all about a midnight swim» — une sensualité moite et sophistiquée, un bain de minuit raffiné.

Fendi explore une vision plus affirmée du maquillage: un trait d’eyeliner précis et allongé, des lèvres dessinées au crayon brun, des rouges à lèvres dans des nuances de cerise mate ou d’orange brûlé.

Défilé de Fendi. Photo: Vogue

Le fil conducteur de LA saison

Une beauté libre, fluide, débarrassée du superflu.

Tout est cru, vrai, sans artifice. La femme affirme sa force dans la transparence, son visage nu devient un manifeste.

Les cheveux s’émancipent de la discipline, la peau brille de sincérité: une forme de revendication.

Défilé de Balmain. Photo: Vogue

Peut-être un backclash face à la surconsommation, à la fast fashion et aux visages ultra-maquillés des réseaux sociaux.

La peau nue devient un geste de lucidité, une résistance douce, une révolution tranquille.

La femme peut tout affronter sans se couvrir, sans se masquer, sans se dissimuler.

Elle assume pleinement son apparence, sa différence, sa vérité.

Le printemps 2026 célèbrera une beauté consciente, instinctive et sans concession: un naturel sophistiqué, un désordre apprivoisé.

Une beauté qui ne cherche plus à masquer, mais à se révéler dans toute sa force, à l’état brut.

Les incontournables pour apprivoiser cette tendance

De la préparation du visage à la touche finale, voici mes produits coup de cœur pour réaliser un look naturellement… travaillé.

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