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Découvrez la distribution de la série Le monstre d’Ingrid Falaise

Le Monstre écrit par Ingrid Falaise va bientôt prendre vie!

C’est avec bonheur qu’on apprenait il y a quelques semaines que Radio-Canada et Pixcom travaillaient depuis les derniers mois à l’adaptation du livre autobiographique à succès Le monstre écrit par la belle auteure. Ce projet, qui promet de nous faire passer par toute la gamme des émotions, se dévoilera sous la forme d’une minisérie de six heures par l’auteure Chantal Cadieux (Mémoires vives) avec aux commandes à la réalisation Patrice Sauvé (Victor Lessard).

Aujourd’hui, on apprend que c’est la lumineuse Rose-Marie Perreault qui aura le mandat de faire briller ce récit de vie peu commun en fracassant le silence de l’ultime façon, tout comme le reste de la distribution. Continuez à lire pour TOUT savoir!

Ingrid, parle-moi un peu de ce nouveau projet de série!

En fait, je passe le flambeau à l’actrice qui va m’incarner au petit écran! Dans le livre, j’ai choisi d’appeler mon alter ego Sophie afin d’être capable de raconter mon histoire, parce que sans ça, c’était beaucoup trop difficile. C’est pour ça que dans la série, elle s’appelle Sophie, elle a 18 ans et on comprend qu’elle tombe malheureusement sous le joug de son bourreau, qui porte le prénom de «M». Tu vois, la série est très très très proche du livre, c’est vraiment une adaptation de Le Monstre. On ne va pas du tout dans la fiction! Lorsque le livre est sorti, j’ai reçu beaucoup d’offres de gens qui souhaitaient porter mon histoire à l’écran. J’ai finalement choisi la maison de production Pixcom parce que Charles Lafortune, c’est un homme que j’aime énormément et Mario Clément, qui est à la tête de la boîte de production comme producteur, je l’aime beaucoup (j’ai déjà travaillé avec lui pendant Virginie). J’avais envie d’être entourée de ces deux gentlemen-là pour porter le message des livres, de mon histoire qui n’est pas anodine, qui n’est pas juste du divertissement. J’avais envie de m’entourer aussi de l’auteure Chantal Cadieux, qui est une amie de confiance, pour adapter mes livres. Cette femme me connaît par coeur! Ce n’est pas rien, donner ce mandat à quelqu’un. C’est difficile… Il faut réussir à lâcher prise et avoir énormément de confiance pour ne pas qu’on fasse n’importe quoi avec mon histoire, pour ne pas qu’on en abuse… qu’on n’abuse pas de moi au final! C’est pourquoi je me suis entourée de gens très respectueux et en qui j’avais une grande grande confiance.

Que veux-tu dire par ne pas abuser de ton histoire et toi?

Prendre mon histoire, en faire une fiction ou quelque chose de sensationnaliste! Je n’avais pas envie qu’on dénature mon histoire non plus. Je l’ai écrite et c’est difficile de la raconter et c’est… comment dire… le fait qu’il y ait de la violence aussi, ça ponctue l’importance de rester fidèle à ça pour que les gens se reconnaissent. Si on tombe dans le sensationnalisme, il y a moins de filles qui vont pouvoir se reconnaître. Si on tombe là-dedans, je n’ai pas envie d’être identifiée par quelque chose autre que ce que j’ai raconté, sinon ce n’est pas authentique non plus. Les gens connaissent mon histoire, alors si on la dénature, je n’aurais pas envie d’apposer mon nom et ma signature là-dessus. C’est pour ça aussi que c’était important de collaborer très étroitement avec Chantal Cadieux; je suis donc collaboratrice au contenu. Je lis tous les textes, j’ai collaboré à chacun des textes, sur chacun des mots… C’était très important pour moi d’être très impliquée et d’avoir mon mot à dire aussi sur la personne qui allait jouer mon rôle. Celle qui allait être choisie, il fallait que je l’aime, parce qu’elle va m’incarner, elle va me jouer; ce qui n’est quand même pas anodin, quand même pas rien. Donc, en vendant mes droits, j’avais tout de même besoin d’être là, d’être respectée et d’être honorée à travers ce processus-là pour le côté humain, parce que c’est difficile.

Est-ce que les tournages sont déjà commencés?

Oui! Ils ont commencé lundi dernier.

Quelle place occupes-tu? Es-tu toujours sur le plateau?

Je ne vais pas sur le plateau. Je n’ai pas trop envie d’être là, mais je vais y aller aujourd’hui. Je vais aller faire un petit coucou pour voir, pour être là… C’est sûr qu’il y a des petits ajustements à faire! Quand j’ai vu certains costumes, tout à coup, je me suis dit: «Ah, tel costume, ça ne fonctionne pas… parce que c’est M qui me l’avait acheté, cette robe-là, il ne m’aurait jamais acheté une robe comme celle-là!» C’est important pour moi de voir certaines choses pour pouvoir apporter ma touche, mais aussi mon expertise, parce qu’il y a toute la psychologie d’un personnage derrière ça, qui est très importante à prendre en considération. Il est important d’être très juste avec la psychologie du personnage. Donc, oui, je vais être là, mais pas trop non plus, parce que je ne veux pas intimider celle qui va me jouer… Imagine m’avoir là tout le temps en background! Ça doit être un peu intimidant (rires)!

 

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LE MONSTRE, c’est parti @ingridfalaise @productionspixcom @icirctele

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Avec la sortie de tes deux livres, tu as déjà dit que tu avais justement réussi à renaître et à être bien avec toi-même… Cette fois, pourquoi as-tu fait le choix de ne pas interpréter ton propre rôle?

Premièrement, j’avais 18 ans à l’époque et j’en ai 37 aujourd’hui. Je suis donc beaucoup trop vieille pour jouer ce rôle-là et surtout, je n’avais pas envie de revivre tout ça. J’ai choisi un alter ego pour l’écrire, alors c’est celle-ci qui est à l’écran. Mais j’ai un rôle à jouer et c’est au moins d’aller jeter un coup d’oeil… Je suis tout de même présente, mais pas trop physiquement. C’est ce que je peux te dire par rapport à ça. Je crois que ça aurait été égocentrique et narcissique même de vouloir jouer mon propre rôle… François Morency l’a déjà fait, mais c’est complètement autre chose; c’est dans la comédie alors ça passe! Mais dans un drame… non, je ne voulais pas retourner là-dedans.

Peux-tu me parler un peu de la distribution?

Il y a eu un gros processus de casting. On a vu beaucoup de jeunes filles. Celle qui va m’interpréter, Rose-Marie Perreault(30 vies, Ruptures, La Bolduc), elle n’a pas été facile à trouver. C’est un nouveau visage que les gens vont découvrir. C’est une jeune fille qui me ressemble quand j’avais son âge. Elle est d’une douceur, d’une élégance, mais en même temps, elle a une force tranquille. Elle a sauté à pieds joints dans ce rôle-là et c’est un gros rôle pour elle… Elle ne peut pas en parler davantage pour l’instant, mais elle a sauté dedans avec beaucoup de rigueur et en connaissant l’ampleur de ce qu’elle allait porter, parce qu’elle devient à son tour le porte-étendard des femmes victimes de violence conjugale. On a eu une longue entrevue ensemble. On a lunché pendant un bon deux heures pour apprendre à se connaître un petit peu, mais aussi pour jaser de tout ça. Pour que je lui explique aussi l’impact que j’ai eu et qu’elle aura sûrement, parce qu’il y a beaucoup de petites filles qui vont se reconnaître, qui vont être dans leur salon, qui vont vivre ce qu’elle vivra à l’écran, qui vont sûrement souhaiter se confier, et qui vont vouloir s’en sortir grâce à elle maintenant, grâce à mes écrits, mais aussi grâce à son visage à la télé. Donc, elle devient un porte-étendard important et ensemble, on élève des consciences et on sensibilise la population. C’est drôle parce qu’on a tourné ensemble la vidéo qui est sortie ce matin et plus je la regardais, plus j’avais envie de la protéger. Moi, je ne me suis pas protégée dans le temps… alors c’est comme si je regardais la petite fille en moi qui n’a pas été protégée et j’avais juste envie de la prendre dans mes bras, d’en prendre soin comme j’aurais dû prendre soin de moi-même. C’est donc assez particulier de l’avoir assise à côté de moi. Tu peux voir, dans la vidéo, que c’est assez prenant, c’est assez percutant. De sentir ça aussi… je deviens comme la grande soeur. Ma propre grande soeur quelque part… C’est assez particulier comme situation! Mais elle est superbe et elle me joue très très bien. J’ai vu des bouts qu’ils ont déjà tournés depuis lundi et c’est définitivement une grande actrice.

Pour le personnage de M, on a dû aller ailleurs pour le trouver, le vrai M, pour être fidèle à mon histoire; mon M qui vient d’ailleurs, mon M avec un accent, mon M qui peut être ange et qui peut être un démon! Écoute… Premièrement, il lui ressemble comme deux gouttes d’eau et deuxièmement, son prénom commence par M: Mehdi Meskar (Les engagés, Dans la maison, Orpheline)! C’est un grand grand grand talent! Je ne l’ai pas rencontré encore, mais on s’est écrit sur Instagram des petits mots de respect. Il a lu mon livre qu’il est allé chercher tout de suite en France. Il a lu la version française, il a posté une photo sur Instagram, avec des annotations partout et des Post-it… Il vient d’arriver au Québec et il est prêt à sauter dans ce rôle-là. Son audition était à jeter par terre. J’en ai eu des frissons, j’en ai même pleuré. C’était comme si M était là, mais en même temps, en observant ses réseaux sociaux, je vois que c’est un gars très très doux qui n’a pas une seule once de méchanceté en lui, mais il est capable de le jouer comme personne d’autre. Donc, je pense qu’il va donner des frissons à beaucoup beaucoup de gens. C’est un gars phénoménal!

 

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Pour les personnages de mes parents, Macha Limonchik interprétera le rôle de ma mère (on pourra sentir la petite touche scandinave) et ce sera Jean François Pichette qui jouera mon père. Mon père… j’aime tellement l’acteur qui a été choisi pour l’interpréter! J’ai sauté de joie dans mon salon quand j’ai su qu’il avait accepté le rôle! C’est quelqu’un qui me manquait à l’écran et qui ressemble terriblement à mon père. Maude Demers-Rivard sera ma grande soeur, Eva Tanoni ma petite soeur, puis Hugues Frenette, Martine Francke et Marie-Thérèse Fortin complétent la distribution. C’est fou de voir ma famille à l’écran! C’est une histoire lourde, mais qu’on a tellement transformée en beau et avec laquelle on a tellement été résilients, tout le monde, à travers ça. On a transformé encore une fois quelque chose de laid en quelque chose de beau, qui peut élever les consciences. On n’aura pas vécu tout ça pour rien!

La série comportera six épisodes. Parleront-ils de tes deux livres?

Non! La série a seulement été adaptée du premier tome et d’une certaine partie du deuxième tome.

Pourquoi ne pas avoir adapté les deux au complet?

Parce qu’on avait seulement six épisodes et parce que les deux livres au complet, ça aurait demandé 12 épisodes (rires). On verra s’il y aura une suite après…

Pour quand la série est-elle prévue?

L’hiver 2019!

As-tu espoir que cette série fasse autant jaser que la série-événement Fugueuse?

Oui, vraiment! Eh bien… Je n’ai pas vraiment espoir, dans le sens que… oui, je souhaite que ça fasse jaser, dans le sens que c’est une problématique qui est excessivement importante et qu’il faut vraiment en parler. C’est drôle parce que mes livres ont été écrits avant la sortie de Fugueuse, mais il y a des gens qui font tout de même des comparatifs avec cette série, parce qu’il y a eu un impact autant que mes livres ont eu un impact… et c’est super! Ça sert à ça, la télé. Ça sert à faire une différence. Avec Le Monstre, la série, on s’en va faire une différence, du moins, je le souhaite, parce que souvent, les hommes et femmes victimes de violence conjugale sont isolés. Avec la série, on rentre chez vous, à travers l’écran et la télévision. Tout le monde a une télé dans leur salon. Alors ça se peut qu’il y ait des gens qui décident de partir de leur foyer grâce à la série.

As-tu autres choses à partager sur cette adaptation télévisuelle?

L’image est magnifique, ça va être très beau… Je suis aussi super fière du casting, je suis très heureuse de tous les gens qui ont été choisis et de toute l’équipe. Et de Chantal Cadieux, qui est une… écoute. Ses dialogues, sa façon d’adapter mes livres, c’est la perfection. Elle n’avait pas le temps de le faire et elle m’a fait une place dans son horaire, parce que c’est mon amie et qu’elle ne voulait pas que personne d’autre le fasse; pour me protéger et parce qu’elle voulait que ça me rende honneur. Elle a plein d’autres projets en même temps, mais elle a dit oui par amitié et pour justement faire partie de ce grand projet-là. Et je suis honorée que mon amie, ce soit elle qui adapte d’une aussi belle façon mes livres. On s’est d’ailleurs connues dans Elles étaient cinq!

Chantal Cadieux

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