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Nathalie Lehoux, la happy présidente visionnaire

Son titre de Happy présidente fait jaser, presque autant que ses cartes d’affaires assorties à ses lunettes multicolores. J’avais remarqué la nomination de Nathalie Lehoux à la présidence de Pacini et j’ai eu envie de connaître cette gestionnaire peu ordinaire dont le parcours inspirant mérite d’être souligné. En effet, Nathalie Lehoux n’est pas entrée à la présidence des restaurants Pacini par la grande porte. Celle qui fut engagée comme contrôleuse en 2002 a su gravir les échelons en s’intéressant à tous les aspects de l’entreprise (technologie de l’information, affaires légales, stratégie et évidemment la restauration) jusqu’à ce qu’elle devienne vice-présidente. Fait surprenant, elle a refusé pendant trois ans l’offre du propriétaire, Pierre-Marc Tremblay, de devenir présidente de l’entreprise de 54 millions de chiffres d’affaires avant d’accepter (enfin!) en 2014.

Aujourd’hui, le style de Nathalie Lehoux est aussi happy que son titre, même si la vie lui a servi des défis personnels qui auraient pu lui enlever le sourire à jamais. Elle m’a confié une partie de son histoire dans les studios de Dazmo lors d’un entretien balado.

C’est un sondage effectué auprès de ses pairs, collègues et partenaires d’affaires qui a inspiré à Nathalie Lehoux son titre de Happy présidente. Ils ont à l’unanimité souligné sa bonne humeur et sa joie de vivre et aussi le fait qu’elle est beaucoup à l’écoute des autres.

«Quand je suis entourée de gens, moi je vibre. Je suis un peu plus happy.»
Nathalie Lehoux, Happy présidente de Pacini

On comprend pourquoi la philosophie de Pacini est axée sur l’amour de la table et des gens autour!

Pourquoi avoir choisi happy plutôt que contente ou heureuse? Parce que pour Nathalie, être happy est une façon d’être, une philosophie, et qu’on peut, par exemple, être happy et pas contente à la fois. Et bon un peu aussi parce que la visionnaire souhaite implanter sa chaîne chez nos voisins du sud… et que sa chanson préférée est Happy de William Pharrel!

Cette vision d’implantation qui est la sienne, c’est un peu ce qui l’a empêchée de prime abord d’accepter la présidence de Pacini. Longtemps, elle a cru qu’elle devait avoir la même vision que le propriétaire Pierre-Marc Tremblay, qui en est une d’innovation pour diriger l’entreprise. La chaîne a d’ailleurs beaucoup innové ces dernières années, entre autres en adoptant un menu sans gras trans artificiels et réduit en sel et des options sans allergènes. C’est un soir où elle assistait à une conférence sur le leadership qu’elle a eu le déclic. Sa vision était aussi valable que celle de l’actuel président et elle conduirait la chaîne ailleurs, au propre comme au figuré! Elle appela Pierre-Marc Tremblay le soir même pour accepter finalement son offre. Aujourd’hui, elle ne vise rien de moins que l’implantation de 200 restaurants en Amérique du Nord. Et après? Elle va prendre sa retraite et visiter ses 200 restaurants dans la première année! Si ça ce n’est pas être une passionnée!

En discutant avec Nathalie Lehoux, je me suis fait la réflexion que c’est typiquement féminin de douter de sa vision, de ses idées et d’avoir besoin de preuves en béton qu’on est capable pour avancer. Force ou faiblesse? Je ne saurais dire. Chose certaine, on a absolument avantage à se faire plus confiance, mais je crois que le fait de bien se connaître a ses avantages et apporte une dimension plus humaine aux affaires.

Prise de son: Pierre-Luc Rioux
Réalisation Sari Dajani
Photographie:
Coordination : Émilie Bélanger-Auclair

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