C’est en regardant Salut Bonjour!, un samedi matin que j’ai appris que ma belle amie Isabelle Racicot avait subi une mastectomie partielle. Elle avait dans la semaine publié une lettre sur le Web expliquant ce qu’elle avait vécu et son choix de subir une chirurgie préventive. Bien que je comprenne qu’elle ait voulu garder le secret de son épreuve pour sa famille proche, j’étais un peu abasourdie.
Elle était en vacances à ce moment-là après avoir terminé le tournage de son émission Je suis chef, mais nous en avons parlé ensemble à son retour. J’ai voulu enregistrer un balado avec elle pour démystifier la chirurgie préventive qui, selon la chirurgienne oncologue d’Isabelle, est refusée par la plupart des femmes chez qui on découvre une masse douteuse, mais non cancéreuse, ou encore une mutation pathogène du gène BRCA (qui a incité Angelina Jolie à subir une double mastectomie) qui augmente considérablement le risque de cancer du sein. Aux dires de la médecin, les femmes préfèrent attendre que le cancer se présente avant d’agir. Mon amie a décidé de ne pas prendre de chance et elle souhaite aujourd’hui inciter les femmes dans la même situation qu’elle à choisir la santé à long terme.
Mon but est d’encourager celles qui vivent une situation similaire à la mienne à se dire hey, je vais le faire. Je vais faire enlever ce qu’il faut enlever et je vais être mieux après.
Je vous invite à écouter son histoire juste ici.
On fait notre changement de pneus plus facilement que l’on porte des gestes pour notre santé.
Ça fait réfléchir n’est-ce pas? Qu’auriez-vous fait à sa place? Auriez-vous opté pour la chirurgie ou attendu de voir si le cancer allait se pointer le bout du nez? Chose certaine, en publiant cette lettre, Isabelle a ouvert la discussion sur un sujet et possiblement rassuré de nombreuses femmes quant à leur décision. Et qui sait, peut-être aura-t-elle en fin de compte sauvé quelques vies?