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Le cinéma a besoin de plus de femmes!

Faites le test: combien de femmes réalisatrices québécoises pouvez-vous nommer? Combien de films d’ici signées par des femmes ont pris l’affiche ces dernières années? Faites maintenant le même exercice pour les hommes… est-ce que les noms vous viennent plus facilement?

S’il est plus facile de citer des réalisateurs que des réalisatrices, c’est simplement parce qu’ils sont plus nombreux. La relève féminine a donc grand besoin de renforts. C’est justement un appel aux futures étudiantes que lance, pour son 20e anniversaire, l’Institut Grasset, dont le campus technique est niché en plein cœur du Mile-End. En ses murs, la population étudiante peut apprendre le côté technique de divers métiers du cinéma et de la télévision, mais aussi profiter d’une expérience terrain grâce aux chargés de cours qui y enseignent, et dont le carnet de contacts dans l’industrie est bien garni!

D’ailleurs, l’établissement vient de s’offrir tout un cadeau: un partenariat avec les prestigieux studios GRANDÉ (dont Mitsou est copropriétaire et qui a notamment accueilli Pink pour un tournage!). Celui lui a permis d’obtenir une caméra top notch (Arri Alexa Classique, de son p’tit nom) et aussi un endroit de rêve pour envoyer ses stagiaires, qui pourront profiter de ses équipements et installations de haut niveau.

Le parcours d’Isabelle

Quand elle a commencé dans le milieu, Isabelle A. Girard ne s’est pas posé la question: elle souhaitait réaliser des films, comme une de ses idoles, Jane Campion (La leçon de piano, The Power of the Dog). Elle a donc commencé comme assistante pour vite se rendre compte que… le monde de la réalisation se conjuguait surtout au masculin. «Les femmes sont super appréciées dans les rôles de scripte ou de première assistante à la réalisation, on aime leurs qualités organisationnelles et relationnelles», explique-t-elle. Mais peu occupent des rôles créatifs.

«J’ai l’impression que la courbe vers la réalisation se fait plus vite chez les hommes. Ils en viennent plus rapidement à leur rêve, tandis que les femmes doivent prouver qu’elles ont les capacités de mener des équipes et d’être une leader créative.»

Effectivement, pendant longtemps, Isabelle a été victime de ses forces en organisation et en planification, qui lui ont amené des contrats comme directrice de production, première assistante à la réalisation, recherchiste, scripte… Comment faire pour sortir de ces postes techniques et décrocher des postes créatifs? On ne peut pas passer sa vie en deuxième position lorsqu’on visait le top du podium.

C’est pour se donner toutes les chances d’y arriver qu’Isabelle a décidé de retourner à l’école à 35 ans afin d’étudier en scénarisation. Après deux courts-métrages décorés de plusieurs prix, sa réputation est faite et elle commence à réaliser des émissions jeunesse. Même si elle fait aujourd’hui ce qu’elle aime – en plus d’être réalisatrice et scénariste en télévision, elle est chargée de cours à l’Institut Grasset –, elle voit souvent des jeunes réalisateurs inexpérimentés avancer plus vite qu’elle vers les postes clés.

Plateau de tournage 2 mondes

N’allez pas la croire découragée. Elle est heureuse professionnellement. «J’ai juste hâte qu’on ne soit plus obligés de parler de genre pour faire notre métier. Qu’un jour, ce soit juste l’humain qui puisse s’épanouir et se déployer dans ses talents», conclut-elle.

Avez-vous envie d’explorer ce domaine et de pouvoir un jour vous dire: 1, 2, 3 action? Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 10 décembre pour le DEC et l’AEC en production télévisuelle et cinématographique ainsi que pour plusieurs autres programmes. Rendez-vous au institut-grasset.qc.ca pour tous les détails!

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