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Une nouvelle chick lit d’aventure aux arômes bien sucrés

Attention, nouvelle chick lit en vue!

Une envie irrésistible de sucré? Cet été, laissez tomber la crème glacée et la traditionnelle slush qui gèle momentanément le cerveau! Vous serez rassasiée simplement grâce au tout nouveau bijou à dévorer de Mikaël ArchambaultRage de sucre.

Après avoir présenté son premier roman L’homme de ses rêves en 2018, l’auteur et scénariste a cette fois opté pour une comédie d’aventure ponctuée de péripéties enlevantes… mais, surtout de sucreries et de desserts! Le jeune écrivain, connu pour sa plume habile tant à télévision (Caméra Café, Piment fort, Ici Laflaque), à la radio (Debout les comiques à CKOI) que dans la branche humoristique (Rachid Badouri, Laurent Paquin, Les galas Juste pour rire) s’est glissé cette fois-ci dans la peau de l’anxieuse Flavie. Ce que la jeune femme a de si particulier? Elle est littéralement OBSÉDÉE par les sucreries de toutes sortes et elle est INCONTRÔLABLE lorsque lui vient une envie de dessert! Sa dépendance viendra d’ailleurs à bout de sa relation avec son amoureux et la poussera à s’enfuir un week-end avec sa meilleure amie afin d’essayer de se distraire des friandises… Elle sera loin de se douter que son week-end se transformera en pur cauchemar.

Question de vous mettre l’eau à la bouche et de vous préparer à cette escapade littéraire infernale qui donne faim, je me suis entretenue avec le sympathique Mikaël Archambault!

Après ton premier livre L’homme de ses rêves, paru en 2018, tu nous reviens deux ans plus tard avec Rage de sucre. Quelle a été l’inspiration de ce nouveau livre?

Je l’avoue, j’ai l’appétit très prononcé pour le dessert! Ça frôle parfois la dépendance et je me réveille souvent en pleine nuit avec des rages incontrôlables. J’avais déjà l’idée d’écrire une histoire de roadtrip et tout le monde autour de moi me disait que je devais absolument m’inspirer de ma relation ambiguë avec le dessert pour écrire un nouveau roman… J’ai donc mélangé ces deux aspects pour créer un roman roadtrip où les aventures rocambolesques en lien avec le sucre s’enchaînent de plus en plus!

Tu entretiens une histoire d’amour avec les desserts depuis plus de 30 ans… On comprend donc que tu t’identifies plus à Flavie et ses rages de sucre, qu’à sa meilleure amie Mélissa, qui est dépendante aux réseaux sociaux?!

Oui! Il y a beaucoup d’anecdotes du roman qui sont inspirées directement de ce que j’ai vécu ou elles sont carrément racontées telles quelles. Évidemment, ma dépendance ne se rend pas aussi loin que celle de Flavie. Je suis un peu moins dégénéré (rires)… Maintenant, je me contrôle un peu mieux. J’ai appris de mes erreurs et je sais comment me contrôler, mais c’est vraiment par rages. C’est-à-dire que, chez moi, je ne peux avoir absolument rien à manger de sucré. Mes armoires sont vides de choses intéressantes, parce que je sais que dès que j’ai quelque chose de sucré, je vais le manger tout de suite. Disons que si j’ai un pot de crème glacée devant moi, peu importe la taille, je vais avoir beaucoup de mal à me contrôler, à m’empêcher de le terminer, jusqu’à la dernière cuillère. Plusieurs situations dans le roman me sont arrivées directement. Par exemple, je mangeais beaucoup trop de carottes pour compenser mes rages de sucre et je suis devenu orange (rires)… Des choses comme ça! Je ne m’en étais même pas aperçu, mais les gens me demandaient si je mettais de l’autobronzant. Je ne comprenais pas ce qui m’arrivait! Et du point de vue des réseaux sociaux, au contraire, je trouvais intéressant qu’il y ait une dualité entre les deux personnages, qu’ils aient chacun leur propre obsession; le côté sucre (que je connais très bien) et celui des réseaux sociaux. Évidemment, cette dernière est actuellement très répandue, mais je ne l’ai pas du tout personnellement. Je trouvais intéressant d’avoir ces deux regards-là, un plus extérieur que j’observe et l’autre dans lequel je suis davantage plongé moi-même.

Habituellement, ce sont surtout des femmes qui écrivent des chick lit! Qu’est-ce qui t’a donné envie de te tourner vers ce genre-là?

En fait, je pars vraiment des bonnes idées qui m’allument. Je ne me suis pas dit que c’était le genre que je devais écrire. Je suis simplement parti d’une idée qui m’allumait, qui me touchait personnellement et que j’avais envie d’écrire. Puis, il y a quand même une différence, je trouve, par rapport à mon premier livre, qui était vraiment une pure comédie romantique. Cette fois, je pars d’une histoire d’amitié, puis j’ai ajouté une touche d’aventure et de suspense. Donc, c’était ça, mon objectif, avec Rage de sucre: qu’il y ait un équilibre entre l’humour et le suspense, quand même un peu plus que dans L’homme de ses rêves. On est quand même proche de la chick lit, mais je ne considérerais pas ça comme une chick lit pure, puisque j’ai essayé d’intégrer un peu d’autres éléments de genres différents. Mon objectif de départ était justement de partir d’une situation qui fait peut-être un peu plus chick lit, puisque c’est une histoire d’amitié et de filles qui partent en roadtrip… mais que, finalement, en cours de route, l’histoire dérape un peu. C’est là qu’on ajoute alors des éléments de thriller et d’action, oui!

Tu as confié, en entrevue pour ton premier livre, que tu avais fait lire ton livre à ta blonde et ta mère pour t’assurer que tes personnages pensaient et agissaient bien en tant que femmes. Est-ce que tu as répété l’expérience avec Rage de sucre?

C’est une habitude, quand même, que j’ai, de me mettre dans la peau de d’autres personnages qui sont différents de moi… grâce à mon expérience du premier roman, mais aussi parce que j’écris pour des humoristes d’âges différents, de sexes différents, d’origines différentes. Pour moi, ce n’est pas différent. Mais, pour ce livre-là, j’ai vraiment voulu écrire à partir d’un personnage féminin, parce que c’est vrai que le roman est inspiré de beaucoup d’anecdotes que j’ai vécues personnellement. Même si c’est loin d’être une autofiction, je trouvais ça plus facile de me détacher du personnage, de lui donner sa propre personnalité si c’était une femme. Puis, au final, je trouvais qu’un personnage féminin, c’était juste le meilleur vecteur pour l’histoire que j’avais envie de raconter à ce moment-là.


Justement, toi qui écris pour la télé et pour plusieurs humoristes, est-ce que ça surprend quand tu dis aux gens que tu écris des romans pour les femmes?

Non! Parce que, justement, je suis vraiment habitué de toucher à tout. J’écris de la télé pour adultes, côté humour, j’écris du jeunesse, de la radio… J’aime vraiment toucher à tout! Les gens sont alors habitués à ça, que je puisse manier différents genres.

Dans le livre, Flavie vit vraiment le rêve de toute personne en mangeant autant de sucre qu’elle le veut, tout en gardant sa taille de guêpe (rires)!

Je me suis inspiré effectivement de moi-même, qui suis, en effet, mince. Quand les gens découvrent à quel point je mange du sucre, ils sont étonnés que je sois aussi mince. C’est sûr qu’il y a une question de métabolisme. Il y a des gens, de ce côté-là, qui sont plus chanceux que d’autres. Ils ont une meilleure capacité à éliminer ces calories-là… Mais aussi, le personnage est un peu comme moi, c’est-à-dire que c’est vraiment par passes. Il y a donc certains moments où c’est plus calme et ça va. Et il y a les pointes de rage de sucre, où je ne peux pas avoir quoi que ce soit chez moi à grignoter. Je ne peux même pas avoir un pot de miel ou un sac de chapelure Graham, tel qu’on le voit à un moment donné dans le livre, parce qu’au bout d’une heure, il n’y en a plus; j’ai fini la cuillère. C’est donc un peu le même principe et c’est ce qui me sauve… Pendant une semaine ou deux, je peux ne pas manger de dessert et pendant une journée, c’est le déni!

Est-ce que tu es allé consulter chez les narcotiques anonymes, comme Flavie?

Non! Ça, ça venait de mon imaginaire et c’est une idée qui me faisait beaucoup rire! J’ai toutefois consulté une psychologue. Il y a certains des conseils qu’elle m’a donnés qui sont effectivement dans le livre.


C’est drôle, parce qu’avec les multiples métaphores que tu fais, ainsi qu’avec les jeux de mots avec le sucre et le namedropping de toutes les sucreries du monde qui puissent avoir… c’est IMPOSSIBLE de ne pas avoir faim en lisant ton livre!

C’est un peu ça l’objectif (rires)! Je suis heureux si tu me dis que ça a fonctionné. Effectivement, je me suis amusé. Je ne voulais pas juste du chocolat… Puisque je suis vraiment une dent sucrée, un peu comme Flavie l’explique… C’est que, autant du dessert de qualité, recherché et raffiné, autant du dessert de bar à sucre ou du magasin 1$… c’est pareil pour moi: j’aime ça autant! Je voulais que cette variété-là se retrouve dans le roman. Et l’objectif, c’était vraiment de donner faim aux lectrices et de leur donner envie de croquer dans un petit gâteau tout en lisant.

Qu’est-ce qui s’en vient pour toi dans les prochains mois?

Je termine mon prochain roman! Si tout va bien, il devrait paraître l’hiver prochain. Normalement, j’écris aussi pour des one-man-show et des galas d’humour. Présentement, c’est un peu à l’arrêt pour une période indéterminée, donc j’en profite pour consacrer plus de temps dans mes projets personnels, dont mon prochain livre. Je suis également en train d’écrire un film avec un ami réalisateur.

Quel sujet abordera ton prochain roman?

Je suis en train de le terminer… Il n’est pas tout à fait terminé, mais il devrait y avoir de plus en plus d’éléments de thriller, toujours avec une touche d’humour. C’est un peu ce vers quoi je m’en vais, tranquillement, pas vite. J’aime bien ce que Guillaume Musso a réussi à faire dans sa transition littéraire; il ajoute de plus en plus des éléments de thriller. C’est un peu vers ça que je me dirige!

 

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« Très bon roman d’été. 4 croquettes et demie sur 5. Mais ça manquait de chiens. » – Boubou, critique littéraire, à propos de Rage de sucre.

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Aimerais-tu voir Rage de sucre être porté à l’écran un jour?

Oui! Effectivement, je pense que ça s’apprêterait assez bien à l’écran. Je l’ai écrit en ayant un film en tête. C’est quand même très cinématographique. C’est inspiré des romans de roadtrip, des roadmovies, que j’aime beaucoup. Je le voyais d’un point de vue très visuel! C’est l’écriture que j’aime avoir. Donc, oui, je pense que ça pourrait… Je pense que les lectrices, en le lisant, vont très bien pouvoir se l’imaginer, parce que ça pourrait très bien se transposer à l’écran ensuite.

Rage de sucre de Mikaël Archambault, qui paraît aux Éditions Goélette, est disponible dès aujourd’hui en ligne (21,95$) et en magasin!

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Crédit photo: Portrait Mikaël - Julie Artacho
Friandises: Unsplash
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