logo youtubelogo vimeologo twitterlogo rss logo instagram logo fb simplezoom 2heart 2minimal leftminimal rightcheck boldemail 84ic local printshop 24px launch 11 cart simple button playapple logo spotifylogo linkedinmirror cloud download 95logo pinterest
Photos: Gaëlle Leroyer

CHARLOTTE CARDIN : en mode libération

En attendant de pouvoir remonter sur scène devant un public, c’est par le biais d’un livestream exclusif que la multitalentueuse Charlotte Cardin, à la voix soul/suave si particulière, a choisi de souligner la sortie de son tout premier album Phoenix. Tourné chez Grandé Studios à Montréal, The Phoenix Experience est un moment unique qu’il est encore possible de vivre jusqu’au 2 mai en achetant des billets ici.

Cette expérience immersive et cinématographique, l’auteure-compositrice-interprète de 26 ans y tenait beaucoup. Sa gang et elle travaillent dessus depuis trois mois, sans relâche. « J’ai écrit l’album avant la pandémie en me disant qu’il fallait qu’il soit bien balancé pour que je puisse performer sur scène, parce que c’est là qu’on s’épanouit au maximum… Quand j’ai su qu’on ne pourrait faire aucun show, je me suis dit OK, trouvons une solution! »  

La solution, ils l’ont vite trouvée : 

« C’est hyper excitant le livestream, puisqu’en studio on n’a pas les contraintes d’une salle de spectacle. On peut s’amuser avec des effets visuels qu’on ne pourrait pas forcément intégrer dans un show en salle. On a pu pousser loin. »

The Phoenix Experience donne l’impression d’un voyage. Celui qui mène à soi. À elle. Il débute dans l’ambiance feutrée de son appart, et nous, on s’invite chez elle. Charlotte chante seule. Les premières chansons (Meaningless et Passive Agressive) sont interprétées au piano avec toute la profondeur et la fragilité qu’on lui connaît. On sent que quelque chose se passe. Malaise, angoisse… Introspection.

Une âme qui sombre, mais qui se relève, propulsée dans un autre monde : la scène. Vibe intimiste, les jeux de lumière respectent l’artiste.

“This one is for the sad girls out there”…

Elle dédie aux filles tristes la pièce Sad Girls puis elle insuffle une touche de sensualité avec l’envoûtante Sex to me, pendant laquelle elle se dénude dans un plan séquence. Lentement, elle ôte ses multiples chandails, comme des couches de protection. Le pouvoir est parfois dans la simplicité.

Le milieu du périple est autant mélancolique que vibrant. Dans Anyone who loves me, la chanteuse accompagnée d’une chorale est entourée de flammes qui reflètent sur son piano à queue blanc.

Le voyage virtuel se termine sur Phoenix dans une explosion de fumée. Elle apparaît, libérée, empoignant une guitare électrique avec laquelle elle livrera sa dernière note.

Dans un élan de liberté, la fragilité enlaçant la force… Indéniablement accomplie, Charlotte Cardin prouve ici qu’elle a l’étoffe des plus grandes.

J’ai eu la chance de discuter avec Charlotte peu avant le grand événement. Voici ce qu’elle avait à me raconter.

Comment vis-tu le fait de ne pas pouvoir exercer une partie de ton métier depuis maintenant plus d’un an? 

C’est sûr qu’il y a un côté crève-cœur dans le fait de ne pas savoir quand je remonterai sur scène… C’est pour ça que j’ai mis tout mon cœur dans cet événement virtuel. On a créé des moments intimes et d’autres, au contraire, plus épiques. Il y a un tableau différent pour chaque chanson. On s’est amusés avec cette dynamique-là pour faire voyager avec nous le public.

Vous avez fait la captation chez Grandé Studios, là où ont été tournés Moonfall avec Halle Berry, X Men Dark Phoenix avec Jennifer Lawrence, French Exit avec Michelle Pfeifer et même un des clips de Pink. Rêvons un peu… Accepterais-tu de jouer un rôle au  cinéma, si on te le proposait? 

Je ne suis pas sûre d’être une bonne actrice (rires). Je vous répondrais… éventuellement. Peut-être qu’un jour ça se fera?! J’adore le cinéma et mon amoureux est acteur (NDLR le comédien et chanteur Aliocha Schneider). J’adore regarder des films, mais de là à m’imaginer en faire… Je pense que j’ai encore plein d’autres choses à explorer musicalement avant de songer à ça!

Avec un tel éventail de talents, as-tu parfois le sentiment d’être trop  gâtée par la vie?  

C’est vrai que je me considère hyper choyée par la vie (sourire). J’ai eu la chance de naître dans une famille tellement aimante et j’ai toujours eu de la chance, au cours de ma vie. J’en suis extrêmement reconnaissante. Mais chaque jour j’essaie d’utiliser mon « talent », la musique, pour faire passer des messages positifs, pour partager. J’essaie de faire le bien autour de moi et de convertir cette chance-là en quelque chose de beau qui peut être partagé..

Est-ce que la jeune artiste que tu es se met beaucoup de pression dans le travail, en général?  

Je suis très dure avec moi-même, mais en même temps, je pense que ça me permet de  me dépasser. J’ai la chance d’avoir une petite équipe qui me connaît super bien et qui  sait comment m’aborder. Tous m’aident à être moins dure avec moi-même pour juste… profiter du processus. 

Maintenant que tu as dévoilé tes projets et que les gens les découvrent, dans quel état d’esprit abordes-tu cette période?  

Je suis contente. Je reçois des messages hyper touchants depuis la sortie de l’album. Et après m’être autant investie dans ce projet pendant si longtemps – 3 ans -, ça fait plaisir de savoir que des choses qui me sont si personnelles touchent plein de gens de façons différentes. De savoir qu’ils s’identifient aux chansons, c’est vraiment un beau cadeau.

Avec raison 🙂 Profites-en bien Charlotte!

Écoutez l’entrevue de Charlotte Cardin à Rythme fm

Nous vous proposons

Du même auteur

CHARLOTTE CARDIN : en mode libération