par Les 13, 14 et 15 juin 2025 sont des dates dont je me souviendrai toujours, pour une multitude de raisons. Premièrement, parce que j’ai emmené ma fille Mila pour la première fois voir la Formule 1 sur le Circuit Gilles-Villeneuve… Enfin, techniquement, c’était la deuxième fois, car je l’y ai emmenée alors qu’elle était dans mon ventre.
Pour son baptême de course, Mila n’aurait pu rêver de mieux. Puisque je travaille de près avec Mercedes-Benz, j’ai eu la chance d’être invitée par l’équipe à me joindre à la fête, que dis-je… au weekend complet de célébration! Tout a commencé par le bal F1 au Ritz-Carlton le vendredi soir, qui a lieu grâce à un partenariat entre le prestigieux établissement et Mercedes-Benz. Nous y sommes arrivées tôt pour pouvoir goûter à toute l’effervescence de Montréal. Les fans de F1 étaient déjà installés avant 10h le matin pour pouvoir capturer ne serait-ce qu’une seconde de la présence de leurs pilotes préférés. Ça commençait bien notre week-end mère-fille!
Ce bal est un vrai spectacle en soi et prend tout le plancher de l’hôtel, commençant à l’extérieur avec deux bolides exposés sur la rue Sherbrooke – le Coupé cabriolet AMG SL et le Coupé AMG GT 2 –, les photographes alignés aux abords du tapis rose et l’équipe de l’hôtel prête à nous recevoir. On entre dans le lobby de l’hôtel, où des performers et mannequins costumés donnent le ton. Cette année, on s’y sentait dans une ambiance inspirée des défilés des créateurs Viktor & Rolf et du film The Grand Budapest Hotel. La salle de thé prenait des airs de bar à huître et champagne avec une chanteuse d’opéra juchée sur un piano caché par une robe géante! La salle de bal était transformée en discothèque et la terrasse, parée de lustres pour accueillir les chics people de Montréal autant que de partout dans le monde.
Mon endroit préféré? Le Lounge des icônes, au deuxième étage, un speakeasy ultra cozy signé Mercedes-Benz. J’apprécie les grandes fêtes, certes, mais la vérité est que je me sens toujours plus à l’aise dans un endroit plus intime.
Ces bottes ne sont pas faites pour danser
La touche personnelle de ma bonne amie maquilleuse Sophie Parrot est très importante pour moi. C’est Sophie qui photographie mes plus beaux moments en arrière-scène depuis des années. Elle m’a bien préparée, juste avant que je me glisse dans une robe de dentelle Norman Miller choisie par ma nouvelle styliste Florence Durand. La robe était si longue que j’ai dû recourir à ce que j’appelle mes «bottes de Kiss», que je garde en stand-by dans mon garde-robe depuis des lustres. Elles ont une énorme semelle compensée qui permet de ne pas devoir refaire un ourlet aux robes trop longues.
Ce n’est qu’après minuit que j’ai retiré ces chaussures pour pouvoir danser avec Mélissa Auf Der Maur, avec qui j’étais dans une chorale de l’école Face (dont faisait aussi partie Rufus Wainwright). Après le secondaire, j’ai commencé ma carrière de chanteuse et Mélissa est devenue une bassiste extraordinaire et a marqué la génération grunge en se joignant à Courtney Love et au groupe Hole, puis aux Smashing Pumpkins. Le vendredi de la Formule 1, Mélissa était à Montréal pour une présence sur scène avec son mentor, Billy Corgan, des Pumpkins, puis elle est venue nous rejoindre avec des amis. Après avoir laissé son instrument à la réception (un moment rock and roll chic par excellence!), nous avons fermé la piste de danse à 2h du matin, moi nu-pieds et elle dans ses bottes de combat, tellement heureuse de nous revoir!
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Le lendemain, nous devions être très solides sur nos pieds pour voir les qualifications du samedi, qui allaient définir le classement de la course du dimanche. (Heureusement, nous regardions le tout dans les Suites Elite Mercedes-Benz – un espace spécial aménagé par la marque pour ses clients – offrant des navettes exclusives vers et depuis le Parc Jean-Drapeau et un service de restauration pendant toute la durée de la course: cela a rendu l’expérience ultra-confortable!) Pendant la journée, une autre championne Mercedes allait être classée en pole position, la Française Doriane Pin, de la F1 Academy, qui vise à ouvrir les portes du sport automobile aux femmes et sera présente à Montréal jusqu’en 2028.
Mercedes deux fois plutôt qu’une
J’ai vu plusieurs éditions de la F1 au Circuit Gilles-Villeneuve. Parmi mes préférées? L’édition 2010 alors qu’il y avait DEUX équipes Mercedes; l’écurie britannique McLaren Mercedes avec Lewis Hamilton et Jenson Button (qui utilisait le moteur Mercedes) et une toute nouvelle écurie cette année-là, l’équipe officielle allemande Mercedes-AMG Petronas, qui marquait le retour de Mercedes-Benz au championnat pour la première fois depuis 1955. Schumacher y était le roi de l’équipe à l’époque alors qu’il faisait un retour après sa retraite. Cela fut toute une année. Puis il y a l’édition de 2011, quand Rihanna était venue faire un tour après son spectacle au Centre Bell et était accompagnée de Drake à l’époque. Les paddocks se sont enflammés dès leur arrivée, mais les stars ont démenti qu’ils étaient ensemble, même après avoir été vus en train de souper en amoureux le même soir. La suite en fut toute autre : )
On peut dire aujourd’hui que Georges Russell vient d’être couronné roi de Mercedes en remportant la pole position au Circuit Gilles-Villeneuve en 2025. Fait spectaculaire, il est suivi de près par un nouveau prince, Kimi Antonelli, 18 ans, de la même écurie, qui a remporté la troisième position, marquant son premier podium en Formule 1. Anecdote: il figure aussi au troisième rang des plus jeunes pilotes de l’histoire à monter sur le podium. Les deux autres? Verstappen et Lance Stroll.
Mais au-delà des performances sur piste, ce qui m’a le plus marquée, c’est l’attitude de l’équipe Mercedes et de George Russell particulièrement. J’ai eu la chance de constater qu’en dehors de la compétition, le champion a pris le temps de serrer des mains, de poser pour des photos avec les enfants (même attablé au restaurant), de parler avec ses fans lors d’une rencontre privée organisée au lounge speakeasy du Ritz la veille de la course. Il incarne selon moi une humilité et une générosité rares. Ce genre de geste montre que l’excellence ne se mesure pas seulement en victoires, mais aussi en humanité. De la grande classe.
Le dimanche matin avant de me rendre à la course, je suis passée en toute vitesse à la suite beauté, organisée par Mercedes-Benz et la firme de stylistes Costigan. On a ajusté mon look avec les vêtements de Veronica Beard et des accessoires de luxe loués de la maison Zero Collective de Toronto. J’ai eu droit à un mini drainage lymphatique du visage offert par le spa St. James (oh que je vais y retourner!) et après m’avoir badigeonnée de protection solaire, l’équipe s’est assurée que mon maquillage et ma coiffure allaient tenir jusqu’en fin de journée, pour la montée des pilotes sur le podium, ce que je n’ai pas manqué!
Mila et moi allons nous souvenir longtemps de ce week-end de la Formule 1. L’ambiance à Montréal était électrique: le cœur des Québécois et des fans de F1 battait à l’unisson, célébrant non seulement la course, mais aussi cette communion autour de la passion du sport automobile.
Si vous voulez vous plonger encore plus dans l’action de la F1, visionnez la série Formule 1: Pilotes de leur destin (Drive to Survive) et F1 Academy: Que les meilleurs gagnent! (F1: The Academy), toutes deux sur Netflix. Sinon, on attend avec impatience le film sur la vie de Gilles Villeneuve, avec Rémi Goulet dans le rôle-titre! Il y a aussi le film F1, avec Brad Pitt, qui sort en salle la semaine prochaine. Mercedes a d’ailleurs été très impliquée dans la production de cette histoire fictive.
