logo youtubelogo vimeologo twitterlogo rss logo instagram logo fb simplezoom 2heart 2minimal leftminimal rightcheck boldemail 84ic local printshop 24px launch 11 cart simple button playapple logo spotifylogo linkedinmirror cloud download 95logo pinterest
Photo: mari lezhava

Sexe: le plaisir est la mesure

Combien de fois faites-vous l’amour? Cette question rend nerveux bien des couples qui tentent de valider qu’ils ont une sexualité «saine». Cette question, selon la sexologue américaine, Emily Nagoski n’est pas bonne à poser. Comment donc mesurer l’intimité? Selon elle, le plaisir est la nouvelle mesure avec laquelle on doit évaluer la qualité de nos échanges. Facile à dire. Mais comment faire?

La réponse sexuelle

Dans sa conférence, Emily décrit une scène bien banale. Vous êtes installé sur le divan, votre compagnon de vie arrive du travail, il commence à vous caresser le bras. Vous vous sentez bien. Il vous dit quelque chose de gentil à l’oreille, ça vous chatouille et vous avez envie d’aller plus loin. Vous commencez à imaginer aller au lit et peut-être avoir un échange sexuel. Ceci est une réaction en réponse à un stimulus et c’est l’une des deux façons primaires d’exprimer le désir sexuel.

Le désir spontané

L’autre façon est appelée le désir spontané. C’est celui que vous sentez quand vous marchez dans la rue, que vous avec une pensée sexuelle et que soudainement, vous vous mettez à avoir envie de sexe. Comme si vous aviez eu une petite étincelle dans les parties génitales.

Deux types de désir

Les gens ont deux types de déclics sexuels. Soit en réponse à un stimulus ou un désir spontané. Toutes les personnes vont probablement expérimenter les deux dans leur vie, mais l’une sera prédominante. Le problème est que l’on pense que le désir spontané est la «bonne manière» de vivre la sexualité. Pourtant, plusieurs personnes ne répondent qu’à un stimulus bien orchestré. Cette différence est ce qui occasionne bien des tourments aux couples.

Le plaisir est la mesure

Comment résoudre ce conflit? En mesurant le plaisir vécu ensemble et non en comptant le nombre de relations par semaine ni le nombre d’orgasmes. Si l’un arrive à la maison avec une étincelle dans l’entrejambe et que l’autre est en train de lire un magazine, acceptez l’invitation des caresses agréables et laissez la chance au désir de monter. Si en fin de compte le désir ne vient pas complètement, ce n’est pas grave, parce que vous avez eu un moment d’intimité que vous avez apprécié tous les deux. Personne ne perd à ce jeu. De là l’expression le plaisir est la mesure du bien-être sexuel.

Ne faire que ce que l’on aime

La clé est de ne faire que ce que l’on aime, ce qui nous donne du plaisir, sinon, il est préférable de laisser tomber. Et parce que la réponse sexuelle dépend souvent du contexte, il faut qu’avec le partenaire, on soit dans un environnement où notre corps se sent relaxe et en sécurité, pour que le désir se pointe le nez et qu’on ait accès au plaisir.

Le mythe du désir spontané

Souvent les gens ont vécu dans le passé du désir spontané et parce qu’il n’est plus aussi présent, ils ont l’impression d’être brisés. C’est loin d’être le cas. Bien des femmes souffrent du mythe qu’elles doivent avoir des flashes de désir spontané pour leur mari 3 fois par jour sinon elles ne sont plus dans le coup. Si, au lieu, elles laissaient le plaisir être le centre du bien-être sexuel, elles alloueraient un espace pour que le désir émerge. Et de là, tout peut arriver.

Emily Nagoski, Ph.D: Come as You Are from Chicago Ideas on Vimeo.

Nous vous proposons

Du même auteur

Sexe: le plaisir est la mesure