par Si jamais l’envie me reprend, je demande à mes proches de me retenir de repartir en cavale au pays des boîtes de carton. Ceci était mon dernier tour de piste, mon dernier tapis rouge du Clan Panneton! Après cinq ans d’empaquetage, de charouettage et de déballage, j’ai décidé (et espère tenir ma promesse!) de ne plus changer d’adresse. Jamais! Telle une Dominique Michel, je le jure solennellement… sur ma tête de lit!
Du mode Costco au mode condo
Faut dire que ça a déménagé en titi dans mon cœur, car la collectionneuse de souvenirs que je suis a dû se délester des deux tiers de ses possessions en laissant une maison unifamiliale et en adoptant un condo avec juste assez d’espace pour les effets les plus importants. Plus de doublons, plus de survivalisme et d’entreposage au sous-sol «en cas» de catastrophe pandémique ou nucléaire. Je suis passée du mode Costco au mode condo. Les Suédois appellent ça le «ménage de la mort». Pas besoin d’être en fin de vie pour l’effectuer. Il faut juste beaucoup de discipline et de dévouement. C’est aussi un service rendu à mes proches, très à l’avance, j’espère! Bien que la tâche fut émotive, toutes mes affaires, mes archives, mes costumes sont maintenant classés et compartimentés, signature d’une personne née sous le signe de la Vierge comme moi!
Merci à mes amies qui sont venues m’aider à trier et redonner les objets dont je n’aurai plus besoin. Merci à ma famille, particulièrement à ma maman, qui, à 83 ans, me motivait et me ramassait à la petite cuiller quand j’avais le goût de m’étendre sur l’asphalte devant cette tâche éléphantesque.
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Le déménagement et les dernières steppettes sur le tapis des déménageurs se sont tout de même bien passé, l’emménagement dans le nouveau condo aussi, jusqu’à ce que je m’enfarge les pieds dans l’une des dernières boîtes entrouvertes dans mon bureau, et que je m’étale de tout mon long sur mon plancher de bois. Blessée au dos, les yeux humides, je me suis repliée comme une boîte de carton dans le fond du bac de recyclage.
L’icône aux courbes ou l’icône courbée?
Ça «tombait» mal, ce tour de rein, car trois jours après, j’allais être l’invitée spéciale de Laurence Nerbonne pour le spectacle du festival Outaouais en fête. J’allais chanter Dis-moi, dis-moi et Cowgirl, notre duo paru en 2023. De passer de l’icône de jeunesse aux courbes notoires à l’icône au dos courbé, ça ne me disait pas trop. J’ai pensé que l’adrénaline devant la foule en délire m’aiderait à me redresser un peu lors du spectacle. Mais en fait, ce lumbago du 23 juin m’a donné l’occasion de me calmer le pompon. Après une journée sur le divan et sur la glace, un souper à la crème glacée et aux chips, une soirée à attendre le spectacle de la Saint-Jean annulé à Québec, je me suis réveillée le 24 prête à relever le défi et rejoindre ainsi Laurence Nerbonne, ma sœur Abeille Gélinas et Mélissa Lavergne, du groupe Lady Beats, mais aussi mon rocker préféré, Michel Pagliaro (à qui j’ai chipé une casquette), et La Bottine souriante!
Seule ombre au tableau, puisque la température québécoise en ce début d’été est en dents de scie, notre soirée sur les rives de la rivière Outaouais en fut une de canicule! Et parce que mon look était préparé bien à l’avance par ma styliste, j’ai respecté le plan en portant le beau manteau long en velours très, très épais (de la compagnie québécoise RVNG Couture)!
Parade des lucioles… et des mannes!
Photos: Sacha Laliberté
Je me mets à l’heure d’été!
La radio, c’est vraiment un média que j’ai dans la peau et c’est pourquoi j’ai accepté avec grand bonheur l’invitation d’ICI PREMIÈRE à participer à la nouvelle émission culturelle L’heure d’été, animée par Julien Poirier-Malo. J’y serai collaboratrice, en alternance avec d’autres, comme Anne-Marie Withenshaw, Philippe Fehmiu et Philippe Papineau. Ma première, diffusée le jeudi 26 juin, en compagnie de Steve Gagnon et Paul Taylor, a été super le fun! Vous pouvez la rattraper ici. Les diffusions sont du lundi au jeudi de 13h à 14h jusqu’au 15 août. J’espère être dans vos oreilles cet été!
Sur ma pile de lecture
Tic, tac, l’heure des vacances va bientôt sonner, et le roman qui trônera au sommet de ma pile est Ça finit quand, toujours?, de l’ex-journaliste de La Presse Agnès Gruda. J’en ai entendu beaucoup, beaucoup de bien et j’ai hâte de me plonger dans cette histoire chorale qui entremêle les vies d’une vingtaine de personnages, de Varsovie à Trois-Rivières, en passant par Tel-Aviv et New York, et ce, sur plusieurs décennies! Elle y traite de déracinement et de transmission, des choix qui nous façonnent et des liens maintenus malgré la distance.
Puisque j’avais bien aimé Comme un long accident de char, j’ajouterai à ma pile la nouveauté de Joël Martel, Le chien ne meurt pas à la fin, qui paraîtra le 4 août. De sa plume trempée dans l’humour absurde, il nous raconte ici ses souvenirs jalonnés par les animaux qui ont partagé sa vie.
Et enfin, à déguster lentement dans mon hamac, une touche de poésie. Le tout premier recueil de Michèle Des Rosiers, J’ai pris feu autant de fois que je me suis noyée, me fait de l’œil depuis plusieurs jours au bureau. J’aime que cette restauratrice devenue autrice y ait inclus de superbes collages qu’elle a créés pendant la pandémie! Bonnes lectures à vous aussi, où que vous soyez!
Sur la pile de l’équipe
Quand on aime les polars, on en lit tout l’année, mais on dirait que l’été, c’est la saison pour s’en enfiler! Le petit nouveau de Camilla Läckberg et Henrik Fexeus, Mirage, entraîne la détective Mina Dabiri et le mentaliste Vincent Walder dans une enquête qui s’annonce palpitante. À Stockholm durant les fêtes, des restes humains sont retrouvés dans le métro et dans des tunnels, en même temps qu’un décompte de quatorze jours s’amorce et que le ministre de la Justice disparaît…
La prémisse de J’irai chercher le bonheur entre les lignes, de Stéphanie Giordano, a de quoi séduire. Maud, une hypersensible de trente ans, ramasse un jour un livre abandonné à dessein sur un banc de parc. À l’intérieur, une lettre l’invitant à déposer elle aussi un livre dans le lieu fétiche d’Albatros75, le signataire. C’est le début d’une aventure qui la sortira de son quotidien…
Cap sur l’Écosse avec l’auteur à succès Peter May et son p’tit nouveau, Loch noir. Lorsque le corps d’une femme est retrouvé dans son coin natal, sur l’île de Lewis, et que son propre fils est accusé du meurtre, Fin Macleod quitte son boulot à la police de Glasgow pour se mettre en quête de la vérité. Les fans seront heureux de se mettre sous la dent ce quatrième tome inattendu de la trilogie écossaise publiée il y a dix ans!
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Fête du Canada
Le 1er juillet, c’est dans deux jours! Je suis fébrile, car je monterai sur scène pour le spectacle de la fête nationale à Ottawa, avec de grands noms comme Sarah McLachlan, Édith Butler, Roch Voisine, Muzion et Tom Cochrane! Viens me voir avec tes ami(e)s ou ta famille sur les Plaines-Le Breton, c’est gratuit! Et si tu ne peux pas te déplacer, le show sera diffusé en direct à Radio-Canada et sur ICI TOU.TV!
