Mes dernières vacances d’été ont été quelque peu particulières. Pas parce que j’ai fait quoi que ce soit d’extraordinaire, mais parce que j’étais dans un état d’esprit tout à fait inhabituel.
En fait, j’ai beaucoup plaisanté en disant à mes amis et collègues que j’allais regarder pousser la pelouse durant mon congé, mais c’est effectivement un peu cela qui est arrivé.
Je me suis surprise à ne pas m’imposer d’attentes et, à la limite, à planifier le moins possible mon horaire. Bien sûr, j’avais tout de même fait une petite liste à mettre sur mon frigo, mais à part un ou deux items cochés dans les premières heures, celle-ci a complètement disparu de mon champ de vision et complètement disparu de ma tête. Tout cela sans la moindre parcelle de culpabilité… Wow. J’irais même jusqu’à ajouter que j’ai carrément négligé mes tâches ménagères durant ces 18 jours de congé et cela m’était tout à fait égal.
Je me suis beaucoup posé la question, à savoir quelle mouche m’avait piquée pour que je sois aussi zen. Pas que je m’en plaignais, mais ça n’était tellement pas dans mes habitudes de ne rien faire et de trouver ça normal.
Si je me rappelle mes trois derniers étés, j’étais plutôt dans un état de panique à réaliser que mes vacances se résumeraient à continuer à vivre mon quotidien que je trouvais alors quelque peu ordinaire.
Mais, cette année, je l’ai apprivoisé, mon quotidien. J’en ai apprécié chaque facette, chaque instant. Il m’a permis de faire taire mon mental qui part toujours dans toutes les directions et de calmer mes émotions.
La seule routine que je me suis imposée, ce sont mes marches méditatives, des moments précieux à focaliser sur des pensées d’amour et de bonheur dans une nature généreuse en couleurs et en parfums.
Pour la première fois de ma vie, je peux dire que j’ai trouvé du bonheur à regarder tout simplement pousser la pelouse et cela m’a fait le plus grand bien.
Je me suis reconnectée avec celle que je suis quand il n’y a plus tous les brouhahas de la vie pour me distraire et j’ai apprécié la présence d’une personne que j’apprends de plus en plus à aimer et à apprécier : moi.
Pour vous aider dans votre cheminement vers une vie plus harmonieuse, procurez-vous les carnets de la Collection bouée de secours (version numérique en promotion pour un temps limité) en visitant jackiebhamilton.com et aimez la page Facebook