Bon ben… C’tu beau? On a du temps? On peut se parler?
Je sais, je vous ai négligés un peu récemment dans les petites lettres que je vous envoie mensuellement. J’étais bien trop essoufflée à tenter de joindre les deux bouts de mon horaire insensé. J’avoue aussi que j’ai accepté trop de jobs tentants, dont j’ai mal calculé le temps de préparation… et de récupération! J’ai l’habitude de tout inscrire à l’agenda, mon adjointe et mon agente aussi, et on a récemment perdu le contrôle en entassant des trucs pas possibles la même journée. Si, sur papier, ça ne fonctionne pas… Dans la vie, c’est pire. C’est comme quand tu veux remplir le lave-vaisselle et que tu t’entêtes à inclure le gros bac de plastique ET les bols, ET le chaudron de sauce à spag. Tu sais pertinemment que ça ne lavera pas bien, mais tu t’entêtes. J’ai donc tiré la plogue sur quelques trucs professionnels et personnels. Comme ma mère disait hier, j’ai foncé dans un mur, mais je ne suis pas passée au travers.
Juste avant de foncer dans le mur (et de me plaindre à ma mère), j’ai fait une entrevue avec une chercheuse originaire de Dolbeau qui vient d’époustoufler le monde international des sciences avec sa recherche. Elle est la première qui a prouvé le lien direct entre le stress chronique et la dépression. J’avoue que notre discussion m’a fait peur, mais elle m’a remis les pendules à l’heure. Je vous offrirai le balado dans les prochains jours, pas pour vous faire peur, juste pour vous informer… Et peut-être vous aider à redéfinir vos activités comme je l’ai fait!
So many men, so little time
Mais j’avoue aussi qu’un de mes défis est de faire la paix avec les sujets de textes que j’aimerais écrire et le temps réel que j’ai à ma disposition pour le faire. Des fois, ça me réveille la nuit. Mes trop nombreuses idées se bousculent dans ma tête et me donnent de l’angoisse de création. Je voudrais leur parler de ça… puis de ça! Vous vous souvenez de la chanson So many men, so little time? Tellement d’hommes, si peu de temps… Dans mon cas, c’est tellement d’idées de chroniques, si peu de temps. Et ça ne se chante pas aussi bien!
J’ai réalisé (ou plutôt, c’est mon équipe qui m’a fait réaliser) que l’un des aspects sur lesquels je dois travailler est mon perfectionnisme. Je suis visuelle alors tout ce que je fais doit être écrit, révisé, remâché sur l’ordi… Je gosse. Je gosse longtemps. C’est ma manière à moi d’intégrer mes textes d’émissions ou le contenu de mes chroniques. Enlevé Salut Bonjour+ pas mettre paragraphe en bold Est-ce une technique de travail ou une béquille? Tout ce que je sais, c’est qu’elle me donne l’impression de gérer mes complexes, de tempérer mes angoisses et surtout, de calmer mon sentiment d’imposteur. T’sais, celui que j’ai depuis 30 ans? Ouaip! Souvent, je vois les autres aller et je me sens comme à la petite école, lorsque je voyais quelqu’un (en général un gars) étudier 3 minutes la veille d’un test et le passer haut la main. Je ne suis pas capable de faire ça moi, me dis-je. À moins que…
Avril 2018. Ma résolution? Je vais tenter d’improviser, de winger quelques trucs moi aussi, pour voir si ça me réussit. Comme le texte que vous lisez en ce moment. M’aimerez-vous autant? C’est d’ailleurs pour ça que je vous ai réservé cette magnifique photo de moi prise ce matin aux premières heures pour illustrer mon blogue. Oublie le maquillage et la coiffure, ma Mits! On bâcle ou on ne bâcle pas! Aweille, t’es capable toi aussi! On va à l’essentiel du message, vous êtes avertis!
Sujet no 1
Ça fait trois semaines que j’attends d’avoir le temps de vous écrire une super méga chronique détaillée sur mon coup de cœur lecture, Une vie sans fin de Frédéric Beigbeder, mais l’essentiel c’est que cet auteur, animateur (et ancien gars de pub) est une personnalité française bien connue qui décide de devenir immortel (pour vrai!). Il prend donc une année sabbatique pour dilapider son fric en interviewant les plus grands chercheurs en génétique au monde et en testant leurs découvertes. C’est son récit et c’est vraiment bon. OK! Je t’ai tu wingné ça, moi? Oh yes! On passe au suivant.
Sujet no 2
Autre truc, j’ai vraiment hâte de voir le film I feel pretty mettant en vedette Amy Schumer. Parce que c’est l’histoire d’une fille qui se cogne la tête lors d’un accident et qui change soudainement d’attitude envers l’image qu’elle a d’elle-même. Elle se trouve soudainement SUPER BELLE!!!!!! Il y a quelque chose de tellement enviable et inspirant à voir une femme se gonfler d’assurance de la sorte, pis on veut toutes être de même!
Ça sort en salle le 20 avril prochain.
Sujet no 3
Si vous voulez vous faire plaisir, dans la même veine de l’assurance, lisez ou écoutez le livre audio (en anglais) d’Ashley Graham, A new model: what confidence, beauty, and power really look like. On apprend comment cette première mannequin taille plus à devenir une supermodèle respectée (et qui s’est battue pour le devenir!) a dû travailler son estime et réinventer sa profession à son image.
Très fifille, divertissant et empowering comme on dit.
Bon ben c’tu beau? Je viens de me brûler une couple de sujets (j’y reviendrai peut-être), mais au moins, c’est un nouveau départ. Ma tête est vidée et on peut recommencer à neuf vous et moi. En plus, ce matin, j’ai d’autres choses à faire, comme aller reconduire mes filles aux cours de gym et de chorale. Je suis en train de leur montrer que le travail acharné et l’assiduité sont essentiels pour réussir. Ouain… je devrais aussi leur montrer que des fois, on peut aussi se lâcher lousse et peut-être arriver au même résultat. Qu’il faut certes de la rigueur, mais pas nécessairement s’angoisser avec tous les menus détails.
Je le leur souhaite… Je NOUS le souhaite! On essaie?
PS On se fait-tu des t-shirts #Vivezbâclé pour s’encourager?
PS 2 Si vous avez des trucs pour moi, j’aimerais bien vous entendre là-dessus!