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Famille futée 4: comment survivre aux soirs de semaine

Lavage, ménage, ranger les jouets, aller porter les enfants à la pratique de soccer, se mettre à jour dans District 31, se garder en forme, faire du yoga pour décompresser… Ouffff! Pas facile d’arriver à tout faire les soirs de semaine! Et encore moins de prendre le temps de se cuisiner de bons petits plats en famille!

Pas de panique! Jamais à court d’idées, Alexandra Diaz et Geneviève O’Gleman de Famille futée nous reviennent en force avec 200 recettes savoureuses pour nous permettre de cultiver le plaisir de bien manger dans le tourbillon du quotidien! Auteures des best-sellers Famille futée 1, 2 et 3, vendus à près de 500 000 exemplaires, le sympathique duo nous présente cette fois-ci un tome 4 qui regroupe toutes les recettes des saisons 5 et 6 de la populaire émission Cuisine futée, parents pressés en plus de plats futés, santé, faciles, économiques et toujours aussi gourmands… Mais surtout, elles viennent à notre rescousse pour nous révéler comment survivre aux soirs de semaine et nos soupers pressés en famille qui peuvent devenir un réel casse-tête à la longue!

Alexandra, sur quoi avez-vous misé pour ce nouveau livre de recettes?

Sur la bonne vieille recette gagnante! On n’est pas des filles qui changeons notre formule et l’on mise toujours sur les mêmes critères: des recettes santé, gourmandes, faciles à faire et pas chères. Je pense que c’est une approche que les gens ont adoptée et qu’ils aiment exploitée. C’est tellement rigoureux, notre façon de faire les choses, que les gens qui l’ont essayée se sont rendus compte que c’est effectivement pas cher, que ça ne prend vraiment pas beaucoup de temps de préparation, que c’est bon et santé et que ça ne goûte pas le carton… bref, que c’est délicieux (rires)! Pourquoi changer?

Notre tome 4 contient 200 recettes qu’on a créées pour les saisons 5 et 6 de notre émission, plus les minutes futées qu’on présentait après la première pause. C’est vraiment une grosse brique, un super outil pour quelqu’un qui veut cuisiner tout en ayant du fun... une belle bible de recettes gourmandes qui se mangent des yeux, qui sont colorées à souhait et qui se savourent et se dégustent en famille, en amis ou en solo par la suite. C’est simple, notre but, c’était de mettre encore plus de fun dans les assiettes des gens et de leur simplifier encore plus la vie avec notre processus futé! Si tu as faim, si tu te demandes ce que tu as envie de manger, c’est sûr que le livre va t’inspirer. Et si t’es un peu cassé et que t’as une fin de mois difficile, tu regardes en haut des pages et tu as ta petite étiquette jaune: tu flippes et tu vas trouver plein de recettes à 1$ et quelques sous par portion, elles ne sont jamais à plus de 5$! Ton portefeuille va être content et toi aussi!

Après quatre livres écoulés à 500 00 exemplaires et bien des magazines, on peut dire que vous avez réussi votre mission initiale: que les familles et les gens cuisinent plus!

C’est fou! Les gens nous envoient beaucoup d’amour via les réseaux sociaux et ils nous partagent aussi leurs recettes du livre qu’ils ont faites… je trouve ça beau! Le livre vient de sortir en magasin et DÉJÀ ils font nos recettes; même moi, j’en ai pleeeein des livres de recettes, mais ça me prend toujours du temps avant de passer à l’action, alors c’est super! Ce qu’on voulait, c’est de donner envie aux gens de cuisiner plus souvent et forcément, si tu cuisines plus souvent, tu vas cuisiner plus sainement! Alors c’est ça, après 500 000 exemplaires, tu ne peux pas savoir comment c’est gratifiant de se sentir utile! C’est fou raide!

Avec des chiffres comme ça, ça confirme aussi que les gens ont des vies de fous puisqu’ils veulent absolument vos trucs pour bien manger en peu de temps pour réussir à survivre à leur rythme du quotidien effréné au retour du boulot!

C’est facile de dire tout le temps «je manque de temps, je manque de temps», mais quand tu creuses un peu, tu te rends compte que les gens choisissent d’accorder leur temps à quelque chose. Outre le fait qu’il y ait des gens qui travaillent, qui ont des grandes distances à parcourir entre la maison et leur emploi, le service de garde, des trucs comme ça et que c’est la réalité des distances après le boulot… moi, ce que je constate, c’est que les familles au Québec sont belles, que les gens prennent bien soin d’eux et qu’ils en ont envie, qu’ils préparent les repas ensemble, qu’ils mangent en famille…  Il y en a sûrement qui courent, qui ne prennent pas le temps et qui mangent devant la télé ou dans leur auto, mais ça ne se peut pas qu’avec un nombre d’acquéreurs des trois premiers livres aussi grand (et ça, ça n’inclut même pas les magazines), il n’y ait pas un espèce d’échantillon réaliste de gens qui prennent vraiment soin d’eux. Alors, je te dirais que ça me réchauffe le coeur quand je m’aperçois que les gens vont mieux qu’on pense. Si on regarde les nouvelles, on dirait qu’on entend toujours plus parler de ceux qui ont des difficultés, mais Geneviève et moi, on entend BEAUCOUP plus la voix de ceux pour qui c’est un bonheur de cuisiner et que c’est un plaisir de manger ensemble en famille, autour de nos recettes. La famille, ça peut être des amis, des colocs, des gens avec qui tu partages ton quotidien et je trouve ça beau… de ne pas être tout seul dans la vie et d’avoir des gens autour de soi! Quand on me le dit, je ne trouve pas ça quétaine du tout. Ça me touche et j’ai l’impression qu’on peut contribuer un petit peu au bonheur des gens!

Trouver quoi manger les soirs de semaine, c’est un peu un cauchemar pour tout le monde, surtout pour les parents avec les enfants qui disent «qu’est-ce qu’on maaaaaaange?» Quels sont les trucs que vous leur proposez?

On a vraiment beaucoup d’astuces de planification. Je pense qu’il n’y a pas de secrets. Il faut planifier un peu! Moi, je suis vraiment chanceuse, car je suis une grande improvisatrice et si j’ai une demi-heure entre le souper et le lift à mon gars pour son match de soccer, ça ne me stresse pas. Mais si ça me stressait, c’est sûr que je m’arrangerais pour trouver un petit moment la veille pour avancer un peu la préparation, la planification ou les achats. En général, je pense que c’est le manque de temps qui fait que les gens stressent. On donne beaucoup de trucs et d’astuces dans le livre, comme les astuces de conservation et de congélation… même si tu reçois à souper, s’il y a des trucs que tu peux préparer avec un minimum d’avance, c’est sûr que tu vas prendre l’apéro plus relax quand tes amis vont arriver! Sinon, on a aussi plus d’infos pratiques sur les ingrédients, plus d’idées pour contourner les allergies et plus de variantes et de substitutions pour réinventer vos recettes préférées!

Justement, quelles sont tes recettes coup de coeur?

Le choripàn chilien (p.260), c’est sûr! C’est comme un hot-dog qui est fait dans un pain baguette. Nous, on enlève la mie à l’intérieur pour glisser le hot-dog, les saucissons ou les chorizos… mais, il y a un bout du pain dont tu n’enlèves pas la mie. Alors quand tu mets des condiments (dans le livre on met du chimichurri, mais tu peux mettre du ketchup ou de la moutarde), ça ne coule pas! Quand tu regardes la photo, il tient debout, c’est ce qui est vraiment cool! Ça, c’est mon sandwich préféré! Il me rappelle ma maman parce que… c’est comme un running gag dans la famille. Il est vraiment facile à faire… Et je fais des ventes de garage deux fois par année depuis que les enfants sont nés. J’ai toujours fait ça! Quand il rentre des objets, il faut aussi qu’il y en sorte. Je m’installais devant la maison de ma mère pour la vente et, chaque fois, elle faisait des choripáns à tout le monde! Pas juste à nos amis qui venaient nous encourager, mais aussi aux passants… c’était comme son truc pour attirer les gens à notre vente et faire grimper les profits! Elle offrait aussi des verres de vin à tout le monde (rires)!

Sinon, j’adore la salade de couscous israélien au saumon et à la menthe (p.250), c’est malade! Tu déposes une pièce de poisson sur une salade fraîche, donc ça fait une genre de salade tiède réconfortante. Il y a un petit côté comfy, comfort food. Pour l’été, c’est frais, il y a de la menthe… ça, j’adore ça! J’ajoute aussi ma recette indispensable de biscuits au chocolat en 5 ingrédients (p.456), je ne peux pas te dire le nombre de fois que je l’ai faite!!! C’est cinq ingrédients super faciles à trouver, ça se mange comme un rien! J’en fais des montagnes! Je quadruple la portion à la maison. Et c’est un peu dessert… alors il faudrait que je me calme les nerfs sur le mangeage de biscuits au chocolat 5 ingrédients qu’on a dans le livre, mais pour vrai, mes enfants, pour leur anniversaire, je peux faire ça et ils sont aussi contents que si j’avais commandé le plus beau gâteau à la plus grande pâtisserie! C’est vraiment simple et c’est nourrissant, avec de l’avoine et tout. C’est pas mal mes trois coups de coeur!

Justement, quels sont les recettes qui plaisent à tout coup à tes enfants?

Mes enfants mangent des gros bols de salade et toutes mes amies capotent (rires)! Je pense que les enfants en général mangent des crudités parce que les parents ont le réflexe de leur faire manger des légumes, souvent des crudités… mais moi, je n’aime pas ça, les crudités! Je trouve ça vraiment doll… Je tripe sur les grosses salades et j’ai un fun fou à couper tout ce qui me tombe sous la main, les couper en mille morceaux, et les mélanger ensuite avec toutes sortes de légumes! Toutes les salades dans le livre, ce sont vraiment des recettes de salades avec lesquelles je n’arrête pas d’achaler tout le monde (rires)!

Mes enfants, pour vrai, ce sont des machines à légumes! T’as pas idées! Ce qui étonne souvent mes amis, c’est que je dis: «OK, on va faire une grosse salade!» et elles me répondent «Ben là… t’as pas un petit peu de macaroni pour mes enfants?» Ils sont vraiment granos (rires)! Hier soir, des amis sont justement venus manger et ils sont repartis vers 23h30. 15 minutes plus tard, mon fils, dans sa phase pré-ado, est revenu dévorer le reste de la salade! Il n’a pas dévoré la boîte de biscuits, mais plutôt le bol de salade! Je trouve ça vraiment très drôle! Ma gardienne, la première fois qu’elle est venue garder, elle capotait! Je leur avais mis des bâtonnets de céleri avec de l’huile d’olive, de la coriandre et de la fleur de sel, parce que je capote sur les céleris dans la vie! Et ils devaient faire leurs devoirs avant de manger leur collation, qui était ces bâtonnets… Elle ne comprenait pas pourquoi ils se dépêchaient à faire leurs devoirs… Je pense que quand tu prends des habitudes de fraîcheur, you can’t go back! Il y a quelque chose dans le corps humain qui fait que tu te sens tellement bien! Mettons que je n’ai pas trop à gérer des crises de fast food! Mais attends, je leur donne aussi du chocolat, ils ne sont pas parfaits (rires)!

Lorsqu’on feuillette votre nouveau livre, on remarque que vos voyages ont une grande influence sur vos recettes!

Oui, exactement! Toutes les deux, on a beaucoup voyagé et ça se sent dans nos livres! Et en plus, on travaille avec des gens qui ont aussi voyagé. Dans la vie, j’ai une vieille auto, pas une grande maison rénovée, et tout ce que je peux investir comme économie pour voyager, je le mets comme priorité! C’est comme ma passion… c’est là où je trouve mon oxygène, mon équilibre, je suis toujours émerveillée. J’ai l’impression que, un peu comme dans la vie, il ne faut pas se regarder le nombril constamment, et quand tu voyages, ça ouvre ton coeur, ton âme, tu découvres de la musique… J’ai l’impression de découvrir tellement de choses! Je veux toujours voir aussi les marchés là-bas. C’est sûr que ça nous influence et en même temps, on vit dans un Québec cosmopolite et on peut manger en voyageant au coin de la rue. Dans à peu près toutes les villes du Québec, il y a maintenant du libanais, de l’indien, il y a une grande grande variété culturelle. Je trouve que c’est le fun de pouvoir le reproduire aussi à la maison. Comme la salade fattouche, c’est ma salade préférée au MONDE! Le restaurant où je vais, ce n’est pas donné et je n’y vais pas tout le temps, et quand je peux la faire chez nous, ben tant mieux! Alors je trouve qu’il y a comme une espèce de curiosité naturelle qu’on a de vouloir s’ouvrir aux autres et d’emprunter les articles et les ingrédients tops de pays qui ont des gastronomies beaucoup plus évoluées…. Au Québec, notre gastronomie a évolué dans les 10-15 dernières années. Mais, il y a des pays où il y a des parfums, des épices, des assaisonnements et des trucs hallucinants depuis des années et des millénaires. Il y a quelque chose de très intelligent à emprunter ça et à l’intégrer dans nos habitudes québécoises, qui sont aussi belles autrement.

Salade fattouche de kale et de grenade, page 228.

Je te cite: «Je peux manger la même chose tous les jours de ma vie, tant que c’est frais, coloré et que c’est fait avec amour. Et en chantant, c’est encore mieux!» Puisque tu voyages tout le temps et que tu vas souvent dans les événements, tu ne dois pas manger la même chose tous les jours!

Tu ris là, mais je viens de passer presque tout le mois de juillet au Mexique, et là-bas, j’ai mangé de la Pico de gallo, une genre de salsa mexicaine, matin-midi-soir, tous les jours! C’était quasiment une joke! Je me suis dit que j’allais me transformer en Pico de gallo! C’était hallucinant combien j’en ai mangé! Ça, c’est vraiment particulier… je ne sais pas comment je suis faite, mais je ne me tanne de rien dans la vie! Si je pouvais, je porterais le même t-shirt 4 jours de suite! Je ne me tanne de rien, jamais. Je suis quelqu’un qui apprécie vraiment ce qu’elle a! Souvent, lorsque je cuisine, le midi je vais manger le reste et le soir s’il en reste un peu je pourrais en remanger. Je connais à peu près personne qui est comme ça! C’est la même chose pour les légumes, j’ai toujours mille concombres, tomates, fenouils, j’adore cuisiner avec des produits frais! Mais je ne peux pas me tanner de ça! Et je coupe rarement tous mes trucs au début de la semaine. J’adore couper un fenouil frais avec son parfum d’anis, je mets un peu d’huile d’olive, un peu de feuille de menthe, un peu de coriandre, et je ne me tanne pas! Si quelque chose est de qualité, ça va! Tu peux me servir la même chose à la vie à la mort, je ne me tanne pas!

Avec la rentrée qui s’en vient à grands pas, quel conseil donnerais-tu à tes petites familles futées du Québec?

Une chose est sûre, pour les familles avec des enfants, il ne faut pas avoir peur de les impliquer dans le cadre de la préparation du souper. Pour vrai, les enfants, ça ne demande qu’une chose: notre attention. Si on est avec eux, il faut accepter que ça occasionne un minimum de désordre, mais plus tard, ça va être facile parce qu’ils vont devenir tops en cuisine! Je pense que l’idée de la maman qui prépare tout le repas et que tout est prêt quand on arrive à table, c’est révolu. Ça se peut qu’une fois de temps en temps, tu aies le goût de cuisiner pour te faire plaisir et tout ça… Mais, dans le train-train quotidien, ça ne marche pas, ça. Mes enfants, moi, je ne suis pas leur esclave. Ça me fait plaisir de les gâter, ça me fait plaisir de leur donner des petits plats, mais ils participent aussi! Impliquer les enfants, ça fait des moments où ils sont super heureux puisqu’on leur accorde de l’attention, qu’on les implique, qu’on les active, qu’on laisse place à des moments de conversation, à en savoir plus sur la vie des uns et des autres dans la famille, de s’écouter, de se parler, et de ne pas avoir peur de dire non aux enfants! Le travail d’équipe pour moi dans la vie c’est ce qui a toujours été le plus fabuleux. Tout seul, tu peux aller bien bien vite, mais ensemble, tu vas beaucoup plus loin. Dans le cas d’une famille, tu vas loin dans tes relations… En tout cas, moi je trouve que ça nous unit et que ça nous donne confiance. On joue en équipe, et sérieux… Mon fils, qui va avoir 12 ans cette semaine, il opère dans la cuisine! Et quand il a encore faim après le souper, il ne me demande pas de lui faire quelque chose, il me demande s’il peut se préparer ceci ou cela. Il est fuuull autonome! Mes enfants ne sont plus intimidés du tout par la cuisine! Dans le fond, je me suis créée deux assistants pour le futur (rires)!

Le mot de la fin?

On est en train de développer un nouveau projet! Je ne peux pas vraiment en parler pour le moment, mais je peux te dire que suis vraiment excitée… mais ça, ce n’est pas nouveau car je suis TOUJOURS excitée (rires)!

Aussi, ce qui est extraordinaire, c’est qu’on vient de lancer le tome 4 de Famille futée et les trois premiers tomes se vendent toujours autant, les libraires se les font demander. C’est fou, je ne comprends pas ce phénomène-là! Le premier est sorti en 2013 et ça faisait 5 ans jour pour jour qu’on shootait le cover du premier livre l’autre jour… c’est drôle, parce que c’est Facebook qui m’a rappelé le souvenir de ce beau shooting où Alex Champagne nous avait tiré le portrait! Je suis tellement fière de cette belle collection-là, Geneviève et moi on y a mis tant de travail, d’amour et d’efforts. C’est tellement dur l’industrie du livre et de savoir qu’un livre qui est sorti il y a 5 ans se vend encore et encore, c’est fou! En plus, en regardant les 4 couvertures l’une à côté de l’autre, on voit l’évolution de nos toupets (rires)… Mon Dieu, en 5 ans, on change pareil!

Pour vous procurer les tomes 1, 2, 3 et 4 de Famille futée, c’est par ICI (le tome 4 est 29,95$)!

Crédit photo: Maude Chauvin
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