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Une distribution 5 étoiles pour Les Invisibles

Une agence, 4 agents, 3 assistants et leurs clients. Leur job? Être invisibles! Travailler dans l’ombre et tout faire en leur possible pour satisfaire aux souhaits et demandes parfois farfelus de leurs clients. Pas toujours facile!

Les 4 agents: Benoît Mauffette, Danièle Lorain, Bruno Marcil et Karine Gonthier-Hyndman

Version québécoise de Dix pour cent, succès phénoménal de la télévision française, Les Invisibles nous permet d’avoir un accès privilégié dans les coulisses du showbiz, par le biais de quatre agents pas piqués des vers (Bruno Marcil, Karine Gonthier-Hyndman, Benoît Mauffette et Danièle Lorain) et de leur clientèle surprenante composée de comédiens, de chanteurs, d’animateurs et d’écrivains. Au cours des 12 premiers épisodes d’une heure présentés cet hiver (il y en a 24 en tout pendant la première saison), les couloirs de la plus grosse agence à Montréal verront défiler dans leur propre rôle: Hélène Florent, Pierre-Luc Brillant, France Castel, Guillaume Cyr, Rémy Girard, Rachel Graton, Marc-André Grondin, Diane Lavallée, Laurence Leboeuf, Guillaume Lemay-Thivierge, Sophie Lorain, Debbie Lynch-White, Louise Marleau, Mariana Mazza, Marc Messier et Patrice Robitaille… Mais, la distribution cinq étoiles ne s’arrête pas là puisque Maripier Morin, Marc Labrèche, Mélissa Désormeaux-Poulin et plusieurs autres têtes connues viendront faire de petits caméos lors de la saison! Ça promet.

Dès le lundi 7 janvier, à 21h à TVA, l’agence artistique AMG sera confrontée à différentes crises et les quatre sympathiques agents feront tout pour assurer la survie de la boîte, qui est mise en péril à la suite d’un malheureux incident survenu au fondateur de l’agence. Ces personnages hauts en couleur, aux vies plutôt compliquées, représentent un grand éventail de vedettes québécoises, admirées et respectées, que le public a faussement l’impression de connaître. Dans les coulisses de l’agence AMG, à travers le regard naïf d’une nouvelle employée et fille illégitime de l’un des agents (Carla Turcotte), nous verrons bientôt nos artistes sous un autre jour…

Carla Turcotte et Christophe Levac (qu’on a pu voir dans L’Échappée)

Le verdict? Je CAPOTE déjà sur la série. J’ai pu découvrir en primeur les quatre premiers épisodes et je dois dire que j’ai eu immédiatement le coup de foudre pour Les Invisibles! En plus de me faire découvrir les coulisses du métier d’agent (je les côtoie tous les jours dans mon métier, mais je ne connais pas tous leurs défis au quotidien), la série nous dévoile le côté humain, souvent négligé, des personnalités publiques! Tout comme moi, vous aurez clairement un plaisir fou à découvrir l’histoire fictive créée sur mesure pour les artistes invités qui jouent leur propre rôle: la ligne entre la fiction et la réalité semble bien mince parfois et on en vient toujours à se demander «Est-ce que ça leur est arrivé pour vrai?» Hélène Florent s’est-elle déjà fait demander d’avoir recours à la chirurgie pour obtenir un rôle? Patrice Robitaille a-t-il craint à un moment ou un autre de sa carrière de jouer avec Julie Le Breton pour ne pas tomber en amour avec elle? Est-ce que Rachel Graton rêve secrètement d’être humoriste? AH! Mystère.

Les amoureux Sophie Lorain (productrice) et Alexis Durand-Brault (réalisateur)

Misant sur un humour pétillant, un rythme rapide et sur une belle dose d’émotion, Les Invisibles est l’une des nouveautés les plus attendues de l’hiver. En découvrant le concept, les producteurs et réalisateurs Sophie Lorain et Alexis Durand-Brault, de la maison de production ALSO, ont eu un immense coup de foudre. Ils se sont associés à Richard Lalonde pour permettre à cette fiction très charmante de voir le jour. Sa galerie de personnages prend vie grâce à la plume allumée de l’auteure Catherine Léger, derrière le scénario du film Charlotte a du fun et de plusieurs épisodes d’Au secours de Béatrice, à titre de coauteure.

Karine Gonthier-Hyndman interprète Alexandra, une agente au tempérament explosif dans l’agence AMG! Petit conseil: si vous cherchez un mentor chaleureux et souhaitez apprendre le métier, ce n’est PAS vers Alexandra que vous devez vous tourner car elle ne fera qu’une bouchée de vous.

«C’est vraiment le fun d’interpréter un personnage névrosé. Alexandra est en fait explosive parce qu’elle se contient tellement! Il y a tout le temps une façade. Elle essaie toujours d’être en contrôle, elle est très bonne pour servir les autres, mais très mauvaise pour se servir elle-même… C’est un cordonnier mal chaussé! Dès que ça vient personnel ou émotif, elle n’est pas capable de l’exprimer. Ça sort mal, elle explose, elle devient comme un geyser. Ça part dans tous les sens… MAIS quand il s’agit de gérer une situation par rapport aux autres, elle est parfaitement capable de le faire parce qu’elle a une distance émotive. Elle n’est juste vraiment pas habile socialement et émotivement et ça donne un personnage névrotique, qui est toujours en train de naviguer entre le contrôle et la perte de contrôle! Dans les 3e et 4e épisodes, elle est plus soft… C’est un choix que j’ai fait parce que je ne voulais pas qu’elle devienne monolithique. Je ne voulais pas d’un personnage qui n’était QUE hystérique, sinon on n’y croit plus à un moment donné. Ça devient juste un stéréotype. Il faut quand même lui donner un petit peu d’humanité, ne serait-ce que pour que les moments où elle pète sa coche soient savoureux!»

Alexandra est sans conteste mon agente coup de coeur de la série! Avec elle, vos soirées seront définitivement plus énergiques.

«Avec Les Invisibles, je découvre de nouveaux acteurs, un nouveau réalisateur et une nouvelle façon de tourner. Vous remarquerez, on fait beaucoup de plans séquences. Il y a un grand côté cinématographique à la série. Il n’y a pas beaucoup de gros plans… On ne fait pas beaucoup de découpage, c’est beaucoup la caméra qui suit! C’est le fun parce que ça donne une liberté, tu n’es pas obligée de faire la même chose d’une fois à l’autre, mais ça donne aussi le défi d’être vraiment sur le texte et de ne pas laisser tomber la scène. Il y avait quand même un défi d’actrice pour moi dans le fait d’avoir des pages immenses de texte à livrer et de ne pas pouvoir découper… Tu te trompes une fois, tout le monde recommence la scène pour refaire le set up. Il y a quand même une pression qui vient avec ça. Réussir à trouver la détente là-dedans et la liberté dans le jeu malgré ça… Tourner dans cette série pendant plusieurs mois, toutes les semaines, a été un véritable plaisir pour moi. C’était comme un camp de vacances: à la fin, j’étais flabergastée par tout ce que j’avais vécu!»

Après Au secours de Béatrice, Alexis Durand-Brault a décidé de refaire confiance à la comédienne Virginie Ranger-Beauregard, qui ne chôme pas ces temps-ci! Celle que l’on peut voir dans District 31 et dans la comédie En tout cas interprète l’une des assistantes dans Les Invisibles.

«Noémie est secrètement amoureuse de Jean-Frédéric (Bruno Marcil)… Secrètement, dans le sens où il ne se passe rien entre eux, c’est vraiment elle qui fantasme sur lui, un peu à sens unique. Ses collègues assistants, dont Jérémie (Guillaume Rodrigue), ont commencé à s’en rendre compte et ils la taquinent vraiment souvent par rapport à ça! Elle le nie, mais dès que Jean-Frédéric claque des doigts, elle répond… et perd la carte. Elle est vraiment dans la servitude, elle fait tout pour lui, ce qui est tout de même une bonne qualité d’assistante, mais il profite de la situation. Elle aime son emploi et apprécie côtoyer des artistes (l’épisode avec Guillaume Lemay-Thivierge, elle est bien impressionnée d’être devant lui!), mais je pense que son cheval de bataille, c’est principalement de répondre aux exigences de Jean-Frédéric, d’être la meilleure assistante pour lui, parce que c’est comme si elle se disait que plus elle sera compétente, plus elle aura de chances qu’il l’aime un jour!»

Après les Fêtes, on pourra revoir la belle Stéphanie dans District 31 alors qu’elle poursuivra son emploi à l’identité judiciaire. Puisque son personnage a découvert que le sergent-détective Yannick Dubeau était un beau salaud et qu’il ne s’intéressait pas à elle, on lui souhaite de belles retrouvailles avec Patrick, qui sera de retour au district!

Alexis Durand-Brault est aux commandes de Les Invisibles. Après le succès de La Galère et Au secours de Béatrice, j’ai bien l’impression que le réalisateur va ajouter une autre belle réussite à sa fiche de route!

Alexis, Les Invisibles a une distribution 5 étoiles. Comment as-tu fait pour aller chercher toutes ces stars-là?

Les premiers invités, ce sont tous mes amis (rires)! Laurence Leboeuf, Pierre-Luc Brillant, Hélène Florent avec qui j’ai tourné pendant des années sur La Galère. Au début, j’ai appelé des amis, et après ça, le bouche à oreille a opéré et on y est allés par contacts.

La série dévoile les dessous du milieu des agents et de leurs clients… ça va être le fun que le public découvre ça aussi!

Les dessous, les travers surtout des gens et leurs manies… C’est quand même un milieu divertissant, le milieu dans lequel on vit. Il y a bien du monde bizarre (rires)! Alors ça fait des bons shows, parce que ce sont des gens névrosés!

Comme le personnage de Karine Gonthier-Hyndman, elle rentre dans le tas!

Karine là-dedans… c’est une cr*ss de folle (rires)! Elle est tellement drôle! Attends, tu n’as rien vu encore!

Hélène Florent

Comment penses-tu que les gens vont percevoir la série, puisque les stars jouent leur propre rôle; il y a toujours le petit avertissement à la fin que «malgré des références à des personnes réelles, cette série est une oeuvre de fiction. Toute ressemblance entre des événements réels et cette série serait purement fortuite»?

Je pense que les gens vont comprendre… On n’est jamais très loin de la personne non plus, dans le sens où… Patrice Robitaille, on sait qu’il est gars-gars, Pierre-Luc Brillant a toujours l’air un peu bohème et gratteux avec sa guitare et un peu artiste, Sophie Lorain a l’air bête dans la vie, on va se le dire! Ma blonde, elle a l’air bête (rires)! Ce n’est pas tellement loin, mais je pense que les gens vont faire la part des choses. En même temps, ce que j’aime, ce qui fait le charme de l’émission je pense, c’est la dérision que les artistes ont d’eux-mêmes. Si tu n’as pas d’autodérision, tu ne peux pas venir sur le show! Il faut que tu saches rire de toi et de tes travers. Que ce soit Patrice Robitaille qui s’imagine qu’il n’est pas en amour avec Julie Le Breton ou Guillaume Lemay-Thivierge qui fait des crises de panique alors qu’il pense que c’est lui l’acteur le plus physique du Québec… ou Rachel Graton qui dit qu’on peut faire de l’humour mais qui est poche à brailler! C’est ce qui est le plus dur à faire sur ce show-là: quand on tourne Les Invisibles, cette année on a tourné ça en 104 jours, donc à toutes les deux semaines, j’ai un invité qui débarque et à chaque fois il faut que je l’incorpore dans tout le processus, il faut que je le mette à l’aise… c’est de l’ouvrage! Il faut qu’on ait du fun et que l’acteur principal s’ouvre et s’amuse avec nous! Après ça, c’est super que les artistes aient accepté de le faire, parce qu’ils pourraient avoir peur que le public mélange et qu’ils aient l’impression que c’est vrai! Le fun, c’est justement aussi de jouer avec la limite! C’est vraiment intéressant.

Ta blonde Sophie Lorain joue son propre personnage dans le deuxième épisode et elle joue vraiment un rôle désagréable (rires)… Est-ce qu’elle était stressée de se montrer comme ça?

Non… Je vais te dire ce qui la stressait, c’est qu’elle était réellement dans cet état-là quand on tournait (rires)! On ne va pas se le cacher, c’est difficile de faire des séries au Québec, c’est tough financièrement, il faut travailler fort. Évidemment, comme tout ce qu’elle fait, elle veut que ça marche et elle était inquiète! Donc, elle était dans le même état! Sophie n’a pas de problèmes avec ça, elle n’a pas de problèmes à rire d’elle-même, au contraire… Je pense sincèrement, surtout au Québec, que plus les acteurs se montrent dans ce qu’il y a de plus vulnérable, plus le monde les aime finalement… parce qu’on est tous pareils! On est tous inquiets, on fait tous des crises de panique au moins une fois dans notre vie et on est tous en amour avec Julie Le Breton (rires).

La phrase qui m’a bien fait rire dans son épisode justement, c’est que «Sophie Lorain est correcte en tant qu’actrice, la réalisatrice ça passe encore, mais la productrice… c’est l’enfer»!

La vérité n’est pas si loin… (rires)!

Est-ce que vous réalisez les deux ensemble?

Pour ceux-là, ça n’a pas fonctionné, non. On n’était pas capable de gérer l’horaire. J’étais donc à la réalisation. Elle, elle produisait et elle script-éditait. Elle était à la production du contenu, sur les textes avec les auteurs. C’est beaucoup, beaucoup de travail!

Finalement, vu qu’elle était productrice, est-ce qu’elle était «l’enfer»?

Elle n’était pas gérable (rires)! Et elle essayait de me gérer, mais Sophie et moi, c’est connu dans le métier, quand on travaille ensemble, ça fait toujours des flammèches. Tout le temps! Ça fait partie de notre dynamique. Ce n’est pas grave, on gère ça de même!

La team de Dazmo

La musique joue un grand rôle dans la série et c’est Dazmo, la compagnie de production de musique pour image de Iohann Martin et Mitsou qui s’en ait chargée!

Dazmo a été incroyable! C’est dur parce qu’on voulait de la musique originale d’un bout à l’autre et je me suis inspiré d’Oscar Peterson et de plusieurs jazzmen incroyables pour ajouter un côté festif à la série, pour nous faire entrer un peu dans une autre époque. Pour moi, la musique et la série ensemble, c’est comme un spectacle! C’est un spectacle Les Invisibles et j’aurais aimé ça faire une comédie musicale avec elle… ça aurait été très drôle! Les scènes, ce sont un peu comme des chorégraphies, pour vrai, on prépare des chorégraphies autour de la caméra!

Vous avez tourné 24 épisodes! C’est énorme!

C’est malade. Je viens d’en tourner 24 en 104 jours de tournage, c’est beaucoup! C’est beaucoup d’acteurs et c’est tough! Je suis fatigué moi là (rires), il est temps que ça sorte! Ma job finit aujourd’hui et après je pars en vacances.

Et l’émission est tellement géniale, alors on s’attend à ce qu’il y ait une deuxième saison!

J’espère (rires)! Vraiment!

Tu vas pouvoir passer tout le bottin de l’UDA (rires)!

Il y a encore de la place! J’ai plus d’offres… Écoute, même Jean Lapointe m’a appelé parce qu’il voulait jouer dans le show! Jean Lapointe, je n’en revenais pas… Il y a plein de monde qui joue déjà dans le show qu’on n’a pas annoncé pour garder la surprise, comme Maripier Morin, Marc Labrèche, Mélissa Désormeaux-Poulin… L’année prochaine, j’en ai une belle pour Mitsou! Elle ne le sait pas, mais ça s’en vient!

Alexis Durand-Brault

Voyez toutes les photos du visionnement!

Crédit photo: Karine Paradis
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