Petit plaisir coupable de tous, la nouvelle saison de L’amour est dans le pré est attendue de pied ferme chez les fans de la téléréalité qui prend place dans nos fermes du Québec!
Dès le 31 janvier, l’animatrice Marie-Ève Janvier et les cinq agriculteurs de cette 7e édition s’amènent dans vos écrans les jeudis, maintenant à 20h, sur V. Qui de Christian, Anthony, Deven, Julien ou Kathleen trouvera l’amour cette saison? Ah! C’est un rendez-vous!
Marie-Ève, à quoi peut-on s’attendre dans cette septième saison de L’amour est dans le pré?
On a cinq agriculteurs complètement différents et toutes les émotions seront présentes une fois de plus cette année. Je pense qu’on aura droit à une septième saison… marquante! Évidemment, c’est en partie dû au retour d’une agricultrice dans l’émission: Kathleen est productrice laitière à Victoriaville et a 32 ans, elle est actionnaire d’une partie de l’entreprise familiale. Son entreprise est reconnue à l’international pour la génétique de ses animaux et elle en est super fière, tout comme sa famille, avec raison. Elle travaille fort pour que ça fonctionne bien et elle embarque dans l’aventure de L’amour est dans le pré avec cette grande fierté. Kathleen dirige les employés sur la ferme, donc elle parle français, anglais et espagnol, et elle est habituée de gérer… Tu vois toute sa drive! Elle est habituée de gérer du monde, donc clairement, elle sait où elle va dans la vie. Sa maison est prête et tout ce qui lui manque, c’est un chum afin de fonder une famille. En même temps, elle dégage aussi beaucoup de féminité… Elle est vraiment fascinante, très colorée et elle va vraiment marquer beaucoup de gens cette année, ça, c’est certain!
Tu disais tantôt que Kathleen aimait ça gérer… Un de ses soupirants a même osé lui dire qu’elle était «un peu germaine»!
(Rires) Ouf! Je haïs tellement ce mot-là, moi, en plus! Je ne suis pas capable. «Elle gère et elle mène», aïe, aïe, aïe… Qui a inventé ça?! Non… Kathleen est une fille décidée, elle sait ce qu’elle veut dans la vie et elle est capable de diriger. C’est parfait! Je la félicite. On est plusieurs à aspirer à ça aussi! C’est ça qu’on veut dans la vie; s’affirmer. Moi, je trouve qu’au contraire… On va rétablir le mot avec elle! On va rayer ça ce mot-là et elle, elle va prouver qu’il y a moyen d’être sensible, douce et d’avoir du caractère, tout en dirigeant. Son soupirant y est allé dans le cliché, mais ce n’est pas vraiment un mot à utiliser avec Kathleen je te dirais!
Kathleen est la cinquième femme à participer depuis que l’émission est commencée. En plus de ne pas être beaucoup présentes, les filles ont la vie difficile à L’amour est dans le pré…
C’est particulier, hein? Les filles, soit qu’elles tombent vite en amour, soit elles ferment vite la porte. Comparativement aux gars, avec qui on n’observe pas ce phénomène… Je pense que c’est la réflexion que V s’est faite à un moment donné! Je pense à Julie et Jimmy, Julie qui n’avait même pas terminé la semaine, parce qu’elle était vraiment tombée sous le charme de Jimmy… et avec raison! Ça a bien fonctionné, ils ont eu un bébé et tout ça. Aujourd’hui, ils ne sont plus ensemble, mais à ce moment-là, j’avais assisté à leur rencontre et écoute, c’était fou! Ils ont vécu un coup de foudre instantané. Donc, elle, elle ne voulait plus que la semaine dure, comparativement peut-être à d’autres gars, qui sont plus hésitants, qui sont moins all in en partant, ils sont plus dans la retenue. Notre historique de filles jusqu’à maintenant, c’est du 100%; ça fonctionne ou ça ne fonctionne pas! Cette année, avec Kathleen, je pense que ça va donner un ton différent, versus les autres agricultrices qu’on a déjà eues. Elle, vraiment, elle se donne du temps et elle est naturellement comme ça. Elle n’ouvre pas nécessairement la porte facilement. Elle va se laisser charmer… Ce qui fait que ça va peut-être durer un peu plus longtemps pour elle. Pour les gars aussi… Il y a des gars qui sont très ambivalents cette année! Tout au long de son parcours, Julien va hésiter entre sa tête et son coeur. Il y a une fille qui lui plaît vraiment, une dans chaque zone en fait, et ce, jusqu’à la fin. C’est un gars qui n’est pas habitué, qui n’a pas été en relation sérieuse non plus, alors il ne veut pas se faire du mal et il ne veut pas faire du mal à une des deux filles non plus. Il est déjà très prudent!
En même temps, on est déjà choyés parce que les participants nous ouvrent les portes de leur ferme, de leur coeur, ils sont tout le temps en train de parler de leurs sentiments, ils sont toujours en mode rétrospectif et regardent ce qu’ils ont en-dedans, ce qu’ils ressentent… alors c’est une année où il y a de tout. Il y a de l’amour, il y a des pleurs de joie et de tristesse. Il y a des prétendantes aussi qui tombent en amour mais qui seront déçues parce qu’elles ne seront pas choisies. Ça aussi, c’est tough pour les agriculteurs, il y en a beaucoup qui l’appréhendent dès le départ. Ils le savent, qu’au bout de la semaine, ils vont devoir faire un choix. Ils embarquent là-dedans dans le but de tomber en amour, mais ils savent qu’ils vont peut-être faire de la peine à quelqu’un aussi. C’est très émotif L’amour est dans le pré, et ça le reste encore, même après 7 ans! Ça reste une démarche sincère, ça reste des gars et des filles qui veulent vraiment trouver le ou la partenaire de leur vie. En même temps, cette année, ce qui est le fun aussi, c’est d’entendre un gars comme Christian, à 47 ans… C’est la première fois qu’on a un agriculteur dans la quarantaine disons avancée, et il amène un discours totalement différent! Il n’est pas en mode programmé pour rencontrer à tout prix et fonder une famille. Il l’a déjà, sa famille! Christian cherche une partenaire pour faire des activités, aussi en dehors de la ferme. Tout le discours est différent aussi et je pense qu’il va faire du bien, il va plaire à plusieurs, parce que c’est la réalité de bien du monde! Et cruiser à 47 ans, tu n’emploies pas les mêmes mots et la même façon de faire qu’à 23 ans non plus… Ça va être trippant de voir ça aussi cette année!
En tout cas, Christian fait déjà beaucoup jaser, justement à cause de son âge (rires)!
J’ai bien des amis dans la quarantaine et dans la cinquantaine qui me demandaient quand on allait leur montrer des agriculteurs de leur âge! Mais je leur disais qu’ils ne s’inscrivaient pas! Ils doivent s’inscrire… Il n’y a pas de limite d’âge à L’amour est dans le pré. Peu importe l’âge que tu as, tu peux t’inscrire à l’émission. Clairement, dans les six dernières années, dans l’histoire de L’amour est dans le pré, les gars dans la 20e, début 30e, se sont sentis peut-être un peu plus interpellés par ce type d’émission-là. De plus en plus, et clairement s’il y a une 8e saison, Christian va donner le ton à une nouvelle vague de gars et de filles dans la quarantaine et cinquantaine dans l’agriculture qui sont seuls, divorcés… Peut-être que ça donnera aussi un nouveau souffle dans ce secteur-là, je dirais!
Il y a Deven qui fait aussi beaucoup jaser… il est charismatique et ses fossettes pognent beaucoup à ce qui paraît (rires)!
Il est mignon à souhait Deven! Il est beau comme un coeur. Il est très timide, charmant… On a reçu beaucoup d’inscriptions pour Deven. Ce qui m’a vraiment touchée quand je suis allée le rencontrer pour lui remettre les lettres, c’est de voir sa soeur qui était avec lui. Sa soeur travaille avec lui et écoute, ils se ressemblent comme deux gouttes d’eau! Elle, elle me parlait de lui juste à côté, et j’avais les yeux pleins d’eau. C’était tellement beau à voir, cet amour entre un frère et une soeur! Ça m’a beaucoup touchée. La fratrie, le support de la famille, à chaque fois ça me renverse, de voir à quel point ces gars-là et ces filles-là sont entourés dans le processus. Ils ne sont pas laissés à eux-mêmes! Quand j’ouvre la boîte et que je tends les feuilles, c’est la famille et les amis qui me les arrachent des mains (rires)! Ce n’est pas tant l’agriculteur! C’est la famille qui a hâte de voir qui s’est inscrit pour leur chum, leur fils ou leur frère. Mais Deven ne fait pas exception non plus. C’est un beau garçon, qui lui aussi amène un discours intéressant, parce qu’il ne vit pas l’éloignement et il est près d’un grand centre. Il vit à Varennes, alors il peut sortir à Montréal! L’hiver, il a une compagnie de déneigement, donc il travaille beaucoup, mais il peut avoir une semaine de congé, il peut en profiter, il peut aller dans le Sud… L’été, non, mais l’hiver, il a des vacances. Donc, il sort et il a une vie d’un jeune dans la vingtaine tout à fait normal, mais en même temps, il a hâte de se caser. Il parle déjà d’une petite famille dans les prochaines années. Deven, c’est facile pour lui, c’est un beau garçon et il s’exprime bien, il est charmant au boutte… mais il veut trouver la bonne fille qui va comprendre son mode de vie et qui ne va pas se lasser d’être toute seule les fins de semaine du mois d’août pour aller manger une crème glacée, il faut une fille qui comprenne qu’il n’est pas disponible… s’il fait beau, il n’est pas disponible!
Anthony, il est plus discret?
Non… Je dirais que le plus discret, c’est Julien. Julien est assez timide en son genre. Anthony, c’est un peu le bad boy qui veut se remettre sur le droit chemin (rires). C’est un gars qui travaille avec son père sur la ferme. Il travaille énormément! Il aime faire du bateau, jouer au baseball… Lui, s’il commence à droite au début de l’aventure, il s’en va à gauche après, il revient à droite et il retourne dans le centre… Ça va de tous bords tous côtés, mais effectivement, il est très très gêné. C’est l’un des speed dating les plus gênants (dans l’optique de la timidité) que j’ai vus dans l’émission à date! Il n’était pas dans son élément… Au début, il regardait souvent le sol! Il avait du mal à regarder dans les yeux des filles. C’est drôle, parce qu’il avait beaucoup de coups de coeur tout au long, il était un peu tourmenté et hésitant, mais il voulait se caser!
L’amour est dans le pré est l’une des seules téléréalités qui forme autant de couples où il en découle plusieurs bébés, c’est quand même étonnant!
On est rendus à 9 couples durables aujourd’hui. On a 16 enfants qui sont nés d’une union de L’amour est dans le pré! Deux ex-participantes sont enceintes, donc il y aura bientôt 18 enfants! Ça, ça ne compte même pas Cloé, l’ancienne participante agricultrice qui a eu un bébé l’an dernier avec Garen (puisqu’il ne faisait pas partie de l’émission). C’est déjà exceptionnel quand même en soi! Il y en a plusieurs qui ont rencontré l’amour par après et qui ont eu leur petite famille par la suite. À chaque année, quand ça va bien, je savoure et je ne le prends pas pour acquis, parce qu’on ne sait jamais quand ça peut s’arrêter. Mais clairement, avec le taux d’inscription qui ne cesse d’augmenter d’année en année, autant du côté des agriculteurs que des prétendantes et prétendants, il y a vraiment une demande… Je pense que ça a sa place quand même pour durer. Je le souhaite! Parce que le but, c’est vraiment ça à gagner: c’est l’amour! Et même si tu ne trouves pas l’amour à l’émission, tu vas y trouver autre chose. C’est une aventure qui transforme…
Il n’y a pas juste les participants qui se sont transformés, mais aussi toi, en tant qu’animatrice!
C’est vrai… Je ne suis pas la même personne par rapport à la première saison. En fait, je suis la seule qui suis là depuis le début, depuis l’an 1. Parce que ça a changé de production, ça a changé de réalisateur, ça a changé de producteur. C’est sûr que la première année, je l’avais, le syndrome de l’imposteur en tant que chanteuse devenue animatrice. En même temps, j’aspirais à ça! J’avais envie d’ouvrir cette porte-là de l’animation! Nancy Charest m’a fait confiance à l’époque, m’a donné ma chance, en se basant sur les valeurs communes qu’on prônait et que l’équipe et elle voulaient véhiculer dans l’émission. Elle m’a dit qu’ils voulaient partir l’aventure avec moi! Sept ans plus tard, je suis pas mal fière et je la remercie beaucoup. J’aime aller à la rencontre du monde et je trouve que c’est un monde fascinant. Je trouve que ces gars et ces filles sont talentueux dans beaucoup de choses. Ils doivent être bons, pas juste à traire une vache ou pousser des légumes… C’est plus que ça! C’est de la débrouillardise, c’est de l’entrepreneurship, c’est de la gestion du stress et du climat, c’est d’être visionnaire aussi! Il faut voir à long terme, comment exploiter la ferme, comment la transformer, comment s’actualiser… Ce sont des gens qui ont beaucoup de formation dans beaucoup de secteurs! J’aime beaucoup le monde agricole et ça m’a permis d’ouvrir cette porte-là, une certaine association avec l’Union des producteurs agricoles, d’être la porte-parole de la journée portes ouvertes sur les fermes du Québec. L’amour est dans le pré m’a permis de mettre un pied dans ce monde-là, et on dirait que je suis rendue les deux pieds dedans et je trouve ça fascinant! Je me pose maintenant un tas de questions: ce que je mets dans mon assiette, manger local, manger bio, le bio à travers le monde, le bio chez nous, les conditions, les producteurs, les règles auxquelles font face les producteurs d’ici… C’est plus grand! On n’est plus juste dans «trouver l’amour». Oui, je trouve ça admirable de s’inscrire à une téléréalité pour trouver un partenaire de vie. Je trouve ça bien rassurant comme société, de dire qu’on croit à l’amour à long terme, et qu’un couple ça s’entretient. Il y en a pour qui après ça n’a pas fonctionné, mais ils auront essayé!
Tu as reçu une belle demande en mariage de ton chum à Noël!
Mon Dieu! Certains me disent qu’il était temps (rires)! Effectivement, après toutes ces années… Écoute, moi je ne l’attendais pas. Ça m’a surprise cette demande-là. On en parlait ouvertement mais bon.. on savait qu’un jour on allait sûrement se marier, et c’est mon chum qui me disait «Un jour je vais te marier, je veux juste choisir le bon moment!» Je ne sais pas ce qui a fait en sorte que c’était le bon moment cette année, et ça je n’ai pas de réponse, mais je sais que JF a toujours eu ce rêve de se marier avec des enfants qui courent… Lui, c’était comme son portrait, son modèle idéal. Alors peut-être vu que Léa devient de plus en plus autonome, peut-être que c’était le bon timing pour lui (rires)! Mais la demande était parfaite, vraiment. C’était le 24 décembre, on était habillés en mou. Ma fille dormait et on était juste tous les deux, on n’avait rien de prévu, on regardait un film. On s’est pris un petit mousseux pour se souhaiter Joyeux Noël et il avait mis la bague dans le fond de mon verre! C’était très romantique et je ne pouvais pas espérer mieux comme demande. En fait, c’est ce que j’espérais. Quelque chose juste de… nous. Pas du duo, du couple en fait. C’est ça… j’ai pleuré et j’étais bien touchée de la demande!
Avez-vous déjà prévu la date du mariage?
Pentoute, pentoute! C’est un projet à long terme, vraiment. Ce n’est vraiment pas cette année, ça ne sera sûrement pas l’année prochaine… Non, non! On veut prendre notre temps pour préparer quelque chose aussi et on s’est posés la question de ce qu’on voulait… Je pense qu’on ne sait même pas ce qu’on veut (rires)! Clairement, on veut quelque chose d’assez intime. On ne veut pas le gros mariage et la grosse patente… Ça va être de préparer une fête avec notre entourage, les gens très proches de nous, et une fête où l’on se dit qu’on s’aime. C’est vraiment ça dans le fond un mariage! On ne sait pas trop encore, mais on réfléchit à ça. On pitche des idées de temps en temps, mais on n’est vraiment pas concrètement là-dedans.
En tout cas, ta bague semble très jolie!
Écoute (rires)… Ça aurait pu être un Ringolo, ça aurait pu être n’importe quoi… je ne suis tellement pas difficile. JF est allée chez Anzie; c’est une gang de filles montréalaises qui font les bijoux ici. Pour les galas et L’amour est dans le pré, c’est toujours elles qui me prêtent des bijoux et j’étais contente qu’il aille là aussi! Les filles étaient toutes bien énervées, elles ont fait elles aussi partie du processus, elles ont été capables de garder ça sous silence tout le long! Elles n’ont jamais fait d’allusion, même si je les ai vues quelques fois. Je trouvais ça cool aussi que mon chum aille voir des filles que j’aime bien, et d’ici aussi! Ma bague n’est pas bio, mais elle est locale (rires)!
Ne manquez pas L’amour est dans le pré tous les jeudis soirs, 20h, sur V (également disponible sur Noovo.ca, en direct et en rattrapage).
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