Il est au Québec, pour la plus grande joie de ses fans.
Il y souffle également ses 32 bougies.
Véritable superstar de la chanson française, Maître GIMS, qui vient de sortir un double album inédit de 40 titres, est déjà numéro 1 un des ventes!
Le vidéoclip de La même — son entraînant duo avec le chanteur Vianney — a été vu 5 millions de fois en une semaine.
Avec plus de 4 millions d’albums vendus depuis le début de sa carrière, des tubes qui déchaînent les foules un peu partout (Bella ou l’incontournable Sapés comme jamais), plus de 10 millions d’abonnés sur les réseaux sociaux et un Stade de France prévu à l’automne 2019, l’auteur compositeur et interprète au timbre de voix exceptionnel ne manque ni de talent ni d’ambition!
Ceinture noire, le 3e opus en solo de l’artiste est métissé, musicalement très riche, et on y retrouve toutes les influences de l’artiste — africaine, variété, pop, rap… –, des mélodies rythmées, d’autres calmes et plusieurs featurings (Lil Wayne, Sofiane).
C’est sûr, ce nouvel album a tout pour plaire au plus grand nombre!
Après Québec et Ottawa, le Fuego Tour s’arrêtera à Montréal, demain soir.
Et on vous prévient, ça risque d’être chaud!
C’est dans la salle de l’Olympia (https://www.olympiamontreal.com/), qu’il connaît déjà pour y avoir «mis le feu» il y deux ans, que Maître GIMS va une nouvelle fois faire vibrer son public québécois.
Bonne fête Monsieur!
Rencontre:
Maître GIMS, la sortie de « Ceinture noire » suscite un bel engouement. Les critiques du public, comme des médias, sont excellentes. Comment vous sentez-vous?
- Je suis dans un état d’esprit très positif. Tout se passe bien, on a de très bons retours, en effet. Je suis assez surpris du succès, je ne m’attendais pas à ça.
- Pour quelle raison?
- Parce que c’est un 3e album, c’est assez particulier. Il n’y a plus grand-chose de nouveau, moins de découvertes… On a un peu peur de se répéter aussi. C’était pas gagné, alors je suis très content qu’il plaise (sourire).
D’où vient le titre de l’album?
- «Ceinture noire», c’est un titre qui traînait dans ma tête depuis un moment déjà, mais ce n’était jamais le bon moment pour le sortir. Aujourd’hui, avec mon histoire, mon expérience, le temps que j’ai passé dans la musique, je me considère prêt, comme «ceinture noire» dans différents styles. Il y a aussi un lien avec mon nom, Maître GIMS, qui fait référence au monde des arts martiaux.
Quelle belle surprise! 40 titres, quand même, 2h21 d’écoute… Vous étiez en feu pour la création?
– En fait, j’ai été vraiment inspiré pour cet album (sourire). J’avais aussi des sons de côté, que je me réservais pour plus tard… Mais au départ, il n’était pas question de faire 40 titres. C’est quelque chose qui s’est fait comme ça, naturellement…
Tout a été posé en studio en 60 jours, ça a été très intense.
Plusieurs duos — dont « Corazon », avec le rappeur américain Lil Wayne, Orelsan… Qu’est-ce qui vous a motivé à collaborer avec d’autres artistes?
– Je voulais faire quelque chose de nouveau. D’inattendu aussi. Créer des ponts. Si certains featurings étaient plus prévisibles que d’autres, le fait d’inviter Vianney, par exemple, était quelque chose à quoi personne ne s’attendait. Prendre le contre-pied, avec une idée comme celle-ci, m’a beaucoup plu.
Qu’est-ce qui change, au niveau des thèmes abordés, par rapport à vos précédents albums?
- Même si j’ai essayé de sensibiliser un peu les gens sur ce qui se passe dans le monde, que ce soit le réchauffement climatique ou la guerre, par exemple, les thèmes restent toujours plus ou moins les mêmes : l’amour, la fête… La nouveauté, elle est plutôt dans l’artistique, dans l’émotion, dans la façon de traiter les thèmes ou de les interpréter, justement… C’est là-dedans qu’il faut créer la nouveauté, je crois, dans l’émotion…
Vous êtes issu d’une famille de musiciens. Votre père est un célèbre chanteur congolais et votre petit frère, Dadju, est lui aussi chanteur. Par quel genre de musique avez-vous été influencé?
– J’ai vraiment baigné dans la rumba congolaise en étant petit et ça m’est resté. J’en fais beaucoup.
Si vous deviez définir votre style musical?
– À l’époque de Section d’Assaut (le groupe qui l’a fait connaître), les gens disaient qu’on faisait de la pop urbaine. Aujourd’hui, je dirais que ce que je fais, c’est de la pop urbaine avec un peu d’afro (sourire). Il y a chez moi ce côté très pop, avec l’afro, la rumba congolaise justement… Je pense que c’est ça mon style.
Est-ce qu’une carrière aux États-Unis, en anglais, fait partie de vos projets?
– Pas forcément en anglais. Je ne pense pas que la langue soit un problème. Avec la musique, on peut toucher tous les gens, même si on chante en français.
Et pour finir, Maître GIMS, qu’est-ce qui vous rend le plus heureux dans votre métier?
– Faire chaque jour ce que j’aime. Honnêtement, c’est ce qui me rend le plus heureux. De voir aussi comment les gens « vous le rendent », parce que je le vois, sur Internet, chaque jour, dans les commentaires, les échanges… Tout ça fait vraiment plaisir (sourire).
Merci et bonne tournée, Maître GIMS!